Dimanche dernier à Dax, béatification de Soeur Marguerite Rutan, guillotinée en avril 1794 " sous la Terreur " alors qu'elle dirigeait l'hopîtal de cette ville ...
Un des médecins de cet hopîtal fut au même temps un des ancêtres de G. tandis qu'un de ses frères y assumait les fonctions de " Trésorerier "( il reste beaucoup à creuser pour savoir exactement ce que recouvre ce terme ).
Réfugié dans sa "maison de campagne ", à quelques kilomètres de Dax, ce dernier fut à son tour arrêté, sur dénonciation ", pour avoir dit à propos d'une barrique qu'il soignait en sa cave :
" Nous la boirons après l'arrivée des Espagnols ".
...Interrogé par le représentant en mission et les membres du ( soit-disant ! ) Comité local de Salut Public ", il démentit en rectifiant ainsi ses propos espionnés :
" Nous la boirons avant l'arrivée des Espagnols ".
.... ce qui avait un tout autre sens ...Bien entendu, il ne fut pas cru ... et donc condamné, également pour détenir des " portraits d'aristocrates ", en fait des gravures, oeuvres d'un de ses oncles ... qui sont de vrais chefs-d'oeuvre de finesse et d'expressivité ...Il fut guillotiné le lendemain de l'exécution de Soeur Marguerite Rutan ... et, aussitôt après lui, sa fidèle sevante, Dodime, qui avait refusé de l'accuser ...
Ne méritent-ils pas aussi eux deux et la trentaine d'autres guillotinés de Dax d'être béatifiés ?
( Un an après, les dacquois faisaient " repentance " ... car quelle stupidité que d'exécuter celles et ceux qui font " marcher " un hopîtal !!! )
Bonjour,
Ces derniers mois, dans le cadre d’une étude universitaire, j’ai effectué de longues et fréquentes visites d’un certain nombre de blog sur le vin dont le vôtre. Les résultats ainsi que le texte de la recherche ont été présentés, soutenus et validés.
Ce message constitue donc l‘étape ultime de la démarche de recherche : vous en informer. Si vous souhaitez connaître les détails et les contours de ce travail de recherche, je me tiens à votre disposition pour les évoquer.
Un mot encore ; l’exercice de création originale et d’animation de qualité du média blog tel que vous le cultivez quotidiennement pour rendre compte de la singularité des cycles de vie de votre vigne, de votre vin, de votre domaine et compte tenu des contraintes inhérentes à votre profession, tout cela mérite mon respect le plus profond.
Amicalement.
Marie-isabelle Bardon
06.87.54.87.37
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Rédigé par : Marie-Isabelle Bardon | 24 juin 2011 à 11:14