pressac

Chai ... no !

Vous avez tout compris ...

.... maisn demain soir , commencera " une semaine d'écoulages " ...

..... car finalement, malgrès les promesses de difficultés, la vinification semble avoir été facile ...

Pour les uns : " Bon vents ! "

A Pressac : " Bons vins ! "

 

How many palombes ?

Dés potronminet, en Rauzan ... une prise de sang et, dns la foulée, un vaccin anti-grippe ...

Puis la boulangerie pour quelques gâteries récom-pansantes ...

En même temps que moi deux paloumeyres qui s'apprêtent à gagner leur pylones ...

... et qui ouvrent Sud-Ouest pour y décortiquer les pzssages de la veille :

( Un lieu / le nombre de vols du jour/ le nombre de palombes observés ce jour / le nombre d'oiseaux observés depuis le début de la " saison ")

- Grignols : 6 / 590 / 40 030.

- Biscarosse : 8 / 850 / 12 100.

- Labrit : 16 / 2 120 / 31 710.

- Oloron : 8 331 / 3 153.

- Orthez : 5 / 300 / 13 240.

Est-ce peu ? Est-ce beaucoup ?

Chasseurs ! Regardez-les passer !Laissez-les vivre !

 

" Au vieux ... le tonnerre ! "

L'expression - latine - est d'Athénodore dont je ne sais s'il s'agit d'Athénodore de Soles, philosophe stoïcien qui vécut au III.ème siècle avant J.C. ou de l'évêque et martyr Athénodore qui vécut en Syrie au II.ème siècle après J.C.

Je penche spontanément pour le premier ...

... et cette sentence me plaît infiniment par l'obligation qui m'est faite ...

Mais savez-vous que Spirou comme ma G. sont nés la même année ... à deux mois d'écart ...

Qui des deux " naquit " d'abord ?

Un " poisson " peut-il parler " anguille " ?

Une des expressions populaires les plus facilement admises dés lors qu'un proche se révèle en " état de transe " est :

" Y a-t'il anguille sous roche ? "

Supposons donc qu'un de nos proches soit possiblement en cet état ... ce qui, d'ailleurs, n'a rien de certain et reste entièrement à prouver ....

Le " poisson " que je suis peut-il décemment dire ... avec l'excuse d'une rude journée d'écoulages ...

" Y a-t'il anguille sous roche ? "

La question reste ouverte !

A la une !

... mais non, ne me voilà pas lancé comme Dassault à la conquête du Parisien Libéré pu comme Eric Fotorino dans le choix du dessin de Plantu qui fera " la une " du Monde ...

... pas plus d'ailleurs que le Procureur Courroye à l'assaut de l'innocence woerthienne imposée ( jpli ça pour celui qui fut ministre du budget ! )

... pas plus que quelques " barbouzes ressuscités " ( ils existent ; j'en ai rencontré ) à la recherche de disquettes, disques durs et micro-ordinateurs au Point, au Monde, chez Médiapart ... etc ...

J'aurai d'ailleurs du écrire :

" A la une . " ...

... car il s'agit bien mainntenant de nous en aller écouler - acte vital dans la vie d'un viticulteur - la première des cuves de marc rouge et d'en extraire à coup de pompe, de pelles et de fourches " le vin de l'année "....

" Et ce n'est qu'un début ! "

Aux fourches, camarades !

( J'exagère ! )

Hableurs et Ablettes ...

Hableurs ...

Qui vous voulez ? Nous sommes bien dotés !

Ablettes  ...

Comme chacun sait : petit poisson deviendra gros s'il y a de l'eau dans nos rivières ...

Ceci en fait pour " vanter " la chronique de Fabrice Nicolino dans les pages " Sciences & ethique " dans La Croix - www.la-croix.com - de ce mardi 26 octobre 2010 : " Nos rivières au temps des Cassini " - http://cassini.ehess.fr - dont l'examen permet de comparer la situation d'alors avec celle des temps actuels - www.riverthreat.net - selon l'étude publiée dans " Nature " par C.J. Vörösmarty et P.B. Mcintrye ... d'où des conclusions qui ne sont guère en notre faveur ...

Pourquoi citer ici César-François et, son fils, Jean-Dominique Cassini ... ?

Parce qu'ils furent non seulement les astronomes de Louis XIV. et Louis XV., qu'ils fondèrent l'Observatoire de Paris ( une rue qui le borde, aux immeubles magnifiques, porte leur nom ) et que, surtout, ils établirent la première carte de France où notamment Pressac - d'où j'écris - apparaît dans toute sa majesté, soit la représentation la plus haute pour ce type de château, en compagnie pour notre bordelais du Château situé alors au sommet du Tertre de Fronsac, hélas aujourd'hui remplacé par une douce laideur, et du Château de Sales ... et ... de eux seuls !

Poursuivant l'exploration,  nous pouvons d'ailleurs nous découvrir gâtés ... par la grâce d'Elisée Reclus, notre voisin de Sainte Foy la Grande / Orthez  dont nous pouvons lire depuis 1869 " Histoire d'un ruisseau - www.gallica.bnf.fr -

 

 

Rêverie en nostalgie ... !

" Notre réel ", ce jour, c'est l'enterrement d'une " jeune femme " de 49 ans, atteinte de très longue date, du Sida.

Heureusement, avec l'aide de Robert Walser - " Au Bureau - poèmes de 1909 " - www.editionszoe.ch - une " rêverie en nostalgie " :

" Etoile du Matin "

J'ouvre la fenêtre

sur la sombre clarté du matin.

La neige a cessé de tomber,

une grande étoile est à sa place.

 

L'étoile, l'étoile

est merveilleusement belle.

Blanc de neige, le lointain,

blancs de neige, les sommets.

 

Sainte, fraîche

paix du matin dans le monde,

chaque bruit tombe distinct ;

les toits brillent comme des tables d'enfants.

 

Tant de silence et de blanc :

vasrtes et belles solitudes

où chaque parole trouble

le froid silence : en moi quel feu !

 

Visites honorantes.

Pressac aime bien " recevoir " qui se présente, en particulier à l'improviste, de même que qui s'annonce.

Ce dimanche, malgré la pluie ( plus depuis hier soir que ... durant les six mois précédents ), les membres " élargis " d'un des clubs spéléo de l'agglomération bordelaise ... une petite vingtaine environ .. 

Visite honorante ... car venant de Carignan de Bordeaux, ma " seconde patrie " ... mais surtout parce qu'il a une semaine ses membres guidaient dans les dédales de la " Grotte Célestine " de Rauzan un groupe d'aveugles venus découvrir par les bruits et les odeurs spécifiques un monde très à l'écart de celui dans lequel ils vivent.

Ils m'ont dit tant la richesse du contact que les découvertes qu'un tel guidage leur avait permis de faire.

" Visite honorante " s'il en est ...

Corentin, petit-neveu chéri ... mais qui grandit ... grandit ... grandit, en séjour pour quarante-huit heures, vient - 21 h 30 - de se mettre à l'invention d'une " charlotte aux pêches " ...

Délice de demain !

Injure ... Humiliation ...

Injure :

" Tu ne va quand même pas parler comme Alain Minc ! "

Humiliation :

Avez-vous écouté le magazine de la Rédaction de France Culture - www.franceculture.com - diffusé ce samedi 23 octobre 2010 des environs de 18 h 15 aux environs de 19 h 00 et consacré aux " Jeunes en milieu rural " et à leurs multiples difficultés d'insertion dés lors qu'ils n'ont pas diplômes, permis de conduire et ... parents ( un peu ) fortunés ...

Si la situation est un peu meilleure en notre Gironde, en partie parce que l'emploi salarié agricole y est plus abondant que dans le Charolais, examiné d'entrée, il n'empêche que nous savons - même si nul n'en parle ... et en particulier pas notre quotidien ou notre hebdomadaire locaux ... est-ce que " ça manquerait de sang " ? -  que pour beaucoup, sortis sans rien ou du Collège de Branne ou du Lycée de Libourne ( qui pratique, semble-t'il, le redoublement, le triplement ... avec une certaine abondance ), l'insertion professionnelle ... donc sociale ... donc familiale ... est des plus difficile ...

...  d'où ce sentiment profond d'humiliation qui rend d'autant plus inacceptables - si elles sont écoutées ou entendues - les propositions que le sieur Alain Minc - ... qu'il n'est nul besoin d'injurier ! - a fait récemment au président de la république ... les situant déjà dans le prolongement de la soi-disante et non bouclée réforme des retraites ... dont il apparaît qu'elle n'est probablement qu'un pas vers " autre chose " ... l'abandon vers 2018 - 2020 de l'actuel système de répartition au profit du " chacun pour soi " ...

Humilité : plus que jamais !

Humiliation : non, non et non !

 

Quand la pluie fait ... le vin !

Ainsi donc ... il n'y a point que la main de l'homme et ses divers prolongements " machines " qui font le vin ...

... la pluie tout autant ... et depuis cinq ou six mois, elle ( nous ) a beaucoup manqué ...

Le degrès sont donc très hauts ... et les vinifications ardues ... même avec l'aide des systèmes les plus sophistiqués de chauffage des moûts ...

... d'autant que, ces jours-ci, les sautes d'humeur du climat sont fréquentes ... à désespérer Montesquieu ... !

En attendant ... " la lutte continue " ... ce qui ne peut se traduire par " mettre de l'eau dans son vin " ... car c'est absolument interdit !