pressac

" Dadou " !

Une petite histoire en quatre tour de roues ... avant que nous ne filions demain matin, dés l'aube , vers Sainte Anne d'Auray et les faubourgs de Vannes pour y célébrer dignement quarante ans de mariage ...

Ainsi donc, en un château que je ne nomerais point, deux jeunes époux décidérent-ils, presque au soir de leurs noces, que chaque jour où ils seraient ensemble, ils feraient ... ensemble ... leur vaiselle du jour  ... !

Bien équipés ... ils firent ainsi ... un an ... deux ans ... dix ans ... vingt ans ... vingt huit ans et trois cent soixante quatre jours ... jusqu'à ce que Dame G. sollicita de Sieur J, à titre de cadeau de nouvel an - l'année n'était point bissextile ! - , ... une machine à laver ... la vaiselle !

Sieur J, toujours aussi amoureux, ne put ... après longue résistance ... que céder à cette objurgation parce qu'elle se répéta au quotidien pendant près de cent quatre vingt jours ...

... et ainsi donc, une machine s'en vint partager leur vie de château ... en fait, la plupart du temps, pour un service des plus réduit !

... jusqu'à ce que ... s'annonce un couple d'amis ... et leur cinq charmants et charmeurs enfants ...

... occassion délicieuse d'affubler la dite machine d'une sorte de nom de code, rappelant ou presque le nom de famille de ces charmants et jeunes amis.

Ainsi est née " Dadou " !

Quelle vanne !

Cyrano ou Pinocchio .... une question de nez !

... Un énième plan de relance des " Vins de Bordeaux " ...

... étalé sur trois ans ... comme si l'urgence n'était pas immédiate pour beaucoup d'exploitations et de viticulteurs ...

... donc, insuffisamment ou à peine crédible ...

Soit une histoire de nez !

Celui de Cyrano avait un avantage :

... malgré sa longueur démesurée, il avait une " limite " : sa longueur même ...

Le nez de Pinocchio, chaque amateur de Collodi le sait, s'allonge autant que nécessaire en lien avec l'importance du mensonge ...

.... et celui-ci peut être immense ... !

En sommes-nous déjà là ?

( Il fait beau ... je vais faucher quelques orties et quelques ronces ! )

Ode au noyer de Pressac ! ... Quand il est bon - en lisant - de ne pas insulter l'alphabet !

" Prés d'une belle ferme avec un gros et splendide noyer, je m'écriai en effet d'une voix claire :

- Ce grand arbre majestueux qui protège et embellit la maison si merveilleusement, qui l'entortille et l'enrobe dans une gaieté si grave et si douillette, dans une intimité si familière, un tel arbre, dis-je, est comme une divinité, et ce sont mille coups de fouet que mérite le propriétaire sans coeur qui ose faire disparaître toute cette splendeur de feuilles verdoyantes et fraîches, simplement pour étancher sa soif d'argent, ce qu'il y a de plus vil sur terre. Les abrutis de ce genre, on devrait les exclure de la communauté. Ceux qui violent ainsi et démantèlent la beauté : en Sibérie ou en Terre de Feu ! Mais Dieu merci, il existe aussi des paysans qui ont sûrement encore le goût et le sens de ce qui est bon et délicat .... "

in " La promenade " - 1917 - de Robert Walser - L'Imaginaire Gallimard n° 541 ".

(Ainsi ... vient d'être " protégé "  le noyer qui, arrivé là par le vent ou les bons soins d'un écureuil voulant sécuriser son approvisionnement, orne splendidement depuis dix ans maintenant notre cour intérieure.)

Vider son sac ... puis le remplir ... " Saint Jacques " ...

Pour qui veut bien lire, en ce 25 juillet, nous célébrons Saint Jacques Le Majeur, soit mon " patron " et l'occasion, pour la première fois, de déguster, reçus d'un de mes cousins germains venu déjeuner avec son épouse et , surtout, sa mère, soeur de mon père, plus de 90 ans, et aujourd'hui dernière vivante d'une fratrie de quatre enfants - deux garçons, deux filles - des chocolats Cadiot- Badie - www.cadiotbadie.com - un des chocolatiers mithyques de Bordeaux, aux c^tés de Saunion, l'un allèes de Tourny, l'autre Cours Georges Clemenceau, dans notre " Triangle " donc.

Cessons ces presque futiles inepties ...

Ce 25 juillet est aussi un dimanche, soit ... le premier ... ou le dernier ( ? ) jour d'une année " jacquaire " ...

Pressac, au bord de la Canedonne, voie minimale de l' Ermitage de Saint Emilion à l'Abbaye de la Sauve, dérive tant du chemin de Paris que de celui du Puy ou de celui de Vézelay ...

Pressac, de ce fait,  implicitement lié à Santiago de Compostella ...

" Désir, Disponibilité, Bonheur " commentait ce matin - www.lejourduseigneur.com - commentait l'Evêque du Puy qui sait le fond du fond du coeur des pélerins ...

" Vider son sac " .... " Porter celui des autres " .... " Les remplir l'un et les autres " ...

( Compostelle et l'Europe : l'histoire de Diego Gelmirez - exposition actuellement  en la Cité du Vatican jusqu'au 1er août prochain après notre Cité du Patrimoine et de l'Architecture - catalogue : www.skira.net )

Simplement .... " Bonne Fête " ... quatre fois ... au moins !

Trois " Christine " dans la famille ...

Une autre qui tient le secrtétariat de mairie de notre très cher Daignac ...

A chacune particulièrement en ce samedi 24 juillet :

" Bonne Fête ! "

Stress .... sans tests ! ... Bonne fête Brigitte ... pas barjot !

N'étant point une banque .... pas question ni de tests ... ni de stress ... d'autant que cette journée fut de " toute douceur " grâce aux multiples passages de ce jour .....

.... de Jean qui nous a raconté le programme de son voyage au printemps prochain à bord de diverses " laitières " tout le long des fjords norvégiens ... jusqu'à un groupe d'une quarantaine de scouts en provenance lointaine de Caen et, plus proche, de Castillon La Bataille, les uns en tandem, les autres en vélo, en route pour Cussac - Fort Médoc, face à la Citadelle de Blaye, où ils fêteront pendant cinq jours en une communauté très élargie leur fondation ....

Leur " problème " : pour atteindre leur lieu de rassemblement ... ils seront en concurrence avec ... " Le Tour de France " en son étape dite de " contre la montre " Bordeaux - Pauillac ...

... Le stress n'est jamais là où on l'attend !

Ce jour , Sainte Brigitte de Suéde, née en 1303 ... morte en 1373 ... elle perdit son époux au retour d'un pélerinage à Saint Jacques de Compostelle en 1344 ... quelque temps après, elle pria le pape Clement VI. de quitter Avignon et de revenir à Rome sans autre délai, ni autre craainte ou peur ...

Que de " thèmes " contemporrains de et des Pressac ...

" Modèle d'hier " ... pour aujourd'hui !

Où les limaces aiment les prunes !

Contrainte du jeudi soir ...

.... Un sac poubelle sur une brouette ....

les flaques, trace des violentes pluies d'il-y-a quarante huit heures, s'estompent rapidement :

..... la terre avait soif !

Au retour, cette mirobolante découverte : les limaces aiment les prunes sauvages .... !

... au moins deux d'entre elles ... la bouche ouverte pratiquant une sucion gourmande dont le résultat ne m'est point paru évident !

.... Comme d'autres furent avant-hier " des juifs allemans " ... nous sommes tous des Roms ...

Retour maintenant à ce chef-d'oeuvre : " Les Demoiselles de Rochefort " !

Jacques Demy ... Agnés Varda ... " Les Veuves de Noirmoutiers " ....

Vingt ans ....

Certains pratiquent la " mise en boîte " ...

G. & votre serviteur, indéfectiblement et irrémédialement associés dans la réalisation de ces chefs-d'oeuvre, pratiquons la " mise en caisse " ....

.... et ce, en ce mois de juillet 2010, sans discontinuité, ce qui ne veut pas dire quotidiennement, depuis vingt ans  ...

Notre première expédition fut à destination du mariage célébré près de Sens d'un Saint-Cyrien et d'une versaillaise passée à Pressac avec ses parents quelques jours avant ...

Sa robe était en Vichy rose ....

J'ai encore dans les yeux cette mirifique splendeur ...

Depuis, ils ont mis au monde cinq enfants et effectués dix déménagements ...

De retour d'un séjour à l'étranger, ils sont encore et toujours à la recherche d'un ( vaste ) appartement en région parisienne ...

Nous les accueillerons dans les semaines à venir au milieu de leur route vacancière de Vannes à Toulon ...

Quant à ses parents  " à lui ", ils fêteront très prochainement le quarantième anniversaire de leur mariage .... y compris " aux vins de Pressac " ...

... Sic .... " mettre en caisse " est un réel bonheur ....

Défaire ... Ouvrir ... Préparer ... " Bête comme choux ! "

" Bête comme choux ", ce que ce jour m'inspire ... mais bourré de gratitude, de la contemplation d'un splendide rétable et d'un passage par Lourdes et la Grotte des apparitions ...

Retour d'un charmant mariage anglo - espagnol ( elle ) italo - français ( lui ) en quelque lieu situé entre Tarbes et Bagnères-de-Bigorre ... et d'un tout aussi charmant amical accueil de parisiens extrêmement amis venus s'installer  -après moultes recherches - à quatre pas du " golf de Bigorre " en une maison maintenant aménagée avec ôût et où il fait délicieusement bon d'être traités.

Merci Sophie et Eugène !

Merci Chantal et Olivier !

( Vous aurez constater par ces deux dernières lignes que tout n'est pas " bête comme chox ", délicieuse pâtisserie remplacée ce dimanche par quatre " tartes ... aux fleurs ... aux fruits " )

... et maintenant :

- défaire nos valises ...

- ouvrir tous les types de courriers reçus ...

- préparer la venue dés demain de divers amis ....

Paradigme .... vigneron ... !

Bref retour sous forme d'un " paradigme vigneron " sur le discours d'hier soir de  notre président.

Il apparaît - dixit les commentateurs - que dans la perspective de sa campagne de 2012 il a lancé divers " appels au rassemblement " aux médecins libéraux, aux agriculteurs et allii qui formeraient " le socle conservateur " de son électat.

Quoique ne pensant point en faire parti, je proclame et déclame : si, à la vitesse de la marée montante, tout n'est pas très rapidement fait pour restaurer - ô combien significativement ! - les comptes des exploitations agricoles, animales, céréalières, viti-vinicoles, etc. ... - actuellement en péril quasi-mortel - par de vives réformes qui ne peuvent concerner qu'un abaissement massif des coûts de production ( hors les salaires ! ) .... alors le risque sera, le jour-dit, que très nombreux, nous gagnons les rangs des pêcheurs à la ligne ou un groupe semblable ....

A bon entendeur, salut !

.... et d'ici-là, joyeux feux d'artifice !