A quelques 80 kilomètres au nord de Pressac, un ex-sanatorium transformé aujourd'hui en une maison de repos post-opératoires.
Nous y faisons cet après-midi un saut pour prendre des nouvelles d'une vieille dame digne de quelques 95 ans, citoyenne comme nous le sommes de Daignac, mais surtout qui prit soin de G. dans les premiers jours de sa vie et bien longtemps après.
A propos du directeur du dit établissement :
" Il aurait pu venir me saluer à mon arrivée ... Il eût ainsi été poli .... ! "
.... ce qui peut et doit se lire ainsi : La vie n'est humaine que si elle est humainement vécue.
C.Q.F.D.
Bonheur Intérieur Brut, Bonheur Intérieur Net, écriviez-vous la veille, là je dis tout simplement Extérieur Intérieur BRUT, sans nuance!
Le net n'est pas mieux que le brut et, sans coupage de cheveux en 4 (dans le sens de la longueur bien sûr), le qualificatif de mufle est un minimum.
Triste société où les petits gestes disparaissent au détriment de la considération qui humanise la vie la plupart du temps mieux que l'argent; hélas celui-ci reste roi et le cher, peut-être très cher, Directeur doit avoir davantage les yeux rivés sur ses gestion, organisation, comptes et résultats que la main chaleureuse et le regard avenant à l'endroit de l'humanité souffrante qu'il est censé accueillir et soigner.
Toutes mes salutations respectueuses à votre sympathique et généreuse nonagénaire; qu'elle se porte bien et longtemps.
Rédigé par : Tracas sain | 30 mars 2010 à 12:18