Il n'y a pas à en douter : le 7 juin prochain, je voterai et choisirai - malgré un système électoral français absurde - ceux qui me paraîtront le plus aptes à me représenter au Parlement Européen.
Bien entendu, je ne vais pas ici vous dire pour qui je vais voter.
Ce serait prendre ce sujet par " le petit bout de la lorgnette ".
Je voterai parce que je suis d'esprit et de mentalité européenne, en tous domaines : de la politique étrangère à la politique de défense et à la politique économique.
Je voterai parce que je suis favorable au Traité de Lisbonne et que je continue avec ardeur à espérer que les peuples ou les parlements de la Tchéquie comme de l'Irlande vont approuver ce texte essentiel - même s'il est parfois ou en partie imparfait - dans l'organisation des pouvoirs de décision comme de représentation.
Je vais surtout voter parce qu'en ces temps difficiles tant politiquement qu'économiquement et financiérement nous avons plus que jamais besoin " pour demain " de l'Europe ... d'une Europe active, décisionnelle, dépassant les " chacun pour soi " nationaux ... etc.
Je prends un exemple très partiel : la régulation du système financier et sa supervision.
Rien ne peut valablement et suffisamment être fait au niveau d'un seul pays.
Rien ne peut être qu'européen.
J'en prendrai un autre d'une importance plus substantielle : la relance de l'activité.
Je voterai pour dire que je crois en la force d'un véritable budget européen - d'un montant tout autre que l'actuel minable 1 % du PIB ! - permettant d'agir beaucoup plus solidairement qu'aujourd'hui, en particulier en faveur de nos " frères de l'Est " auxquels, par goût de la liberté, je tiens.
J'aurai pu aussi titrer cette page : " Valeur(s) d'un Président ".
Face à face ce jour, Barak Obama et son discours de ce jour, le dos appuyé contre les textes fondateurs des Etats-Unis, sur Guantanamo, la torture, l'Etat de Droit ... etc ... et celui qui a permis par la législation qu'il a fait voter que deux enfants de six et dix ans soient, en la proche commune de Floirac en Gironde, arrêtés, conduits " au poste " et interrogés pendant deux bonnes heures ... dans quelles conditions psychologiques et physiques ? .... en présence d'un avocat ... ? ... leurs parents informés ... ?
Ce que je viens d'écrire ci-dessus n'appelle pas d'autre conclusion !
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