Il arrive de temps à autre que notre quotidien régional - www.sudouest.com - lecture obligée, ne serait-ce que pour son " carnet " - se lâche et nous donne quelque information qui " dise " quelque chose.
Ainsi ce jeudi 28 mai 2009 à propos des deux récentes tempêtes de grêle.
Il ne m'a pas apparu nécessaire de rajouter quelque chose, sinon de me joindre à la cohorte de tous ceux qui constante l'abscence sidérale et sidérante de nos multiples, contraintes, coûteuses et a-démocratiques organisations professionnelles ou dites telles.
Prenez ces lignes " en tendance " de la situation - désespérée et désespérante - de beaucoup de viticulteurs : c'est de la protection d'une " culture " - mot à prendre dans tous ses sens - qu'il s'agit autant que de la protection d'emplois, de paysage, de mode de vie, de qualité ... et, au moins autant que jamais - même avec modération - buvez du vin !
" Les viticulteurs reçus par le sous-préfet
Aujourd'hui, à 16 heures, des viticulteurs du Libournais, de Castillon, Branne, Lussac, Saint-Émilion, particulièrement frappés par l'orage de grêle du 13 mai au matin, ont rendez-vous avec le sous-préfet, Antoine Prax. Une réunion dont ils attendent beaucoup, quinze jours après ce qui sera pour certains d'entre eux « une catastrophe ». Qu'ils espéreraient voir reconnaître d'ailleurs comme telle par l'État malgré ou à cause de son caractère exceptionnel.
C'est du moins ce que souhaite Daniel Fénelon, maire de Belvès-de-Castillon, et surtout propriétaire du château Lacroix (côtes de castillon). Ce dernier, le 18 mai, avait rassemblé les vignerons de sa commune pour dresser un premier état des lieux. Initiative prise également par son collègue de Moulon, village également durement touché.
Quinze jours après donc, « alors que l'on n'entend pas ceux qui doivent nous défendre dans les structures viticoles », regrette Daniel Fénelon, les viticulteurs restent dans l'attente de mesures qui seront prises pour venir en aide à la profession. À ceux dont la récolte 2009 est d'ores et déjà fortement amputée voire anéantie.
Que demandent-ils ? Entre autres, la mise en place de prêts bonifiés, le report des échéances d'emprunt de TVA et de MSA.
« On sent l'exaspération monter », poursuit le maire de Belvès-de-Castillon qui entend élargir le débat aux prix du tonneau fixé à 850 ( N.D. R. : 750 pour les Bordeaux génériques ) euros, prix plancher, et 1 200 euros, prix plafond pour les vins de côtes. « Il faut fixer un prix de revient à l'hectare. À moins de 1 000 euros on ne peut pas vivre. Tous les viticulteurs, quelle que soit l'appellation, doivent réclamer que les ventes ne se fassent pas en dessous de cette limite. »
« Pas des mendiants » "
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