Six ou sept heures ce lundi matin sur la Place d'Armes du Château de Versailles ...
(N'est-il pas légitime qu'un château médiéval se préoccupe de la vie d'un nettement plus jeune que lui, Versailles ? )
Un camion-grue....
Un petit groupe d'hommes et de femmes ...
Parmi eux, Bertrand, peut-être leur président ... peut-être pas ...
( Bertrand, pour Pressac, c'est un ami, ... une brillantissime conférence sur la seconde expédition La pérouse - Vanikoro, une contribution des plus active en vue de l'idenfication du corps trouvé lors de cette expédition, les honneurs militaires qui lui furent rendus à nouméa, un livre sur la Reine Pommaré, un autre tout récent sur " La République et ses mers - toutes choses déjà signalées et célébrées ici - j'en oublie ... les lecteurs de la Bibliothèque Nationale, ceux du Musée de l'Homme )
Arrive un camion-plateau.
Dessus une statue équestre de Louis XIV.
Le socle est déjà en place.
Louis XIV regagne l'endroit précis où Louis Philippe l'avait fait installé ...
( Olivier, venu déjeuner, vieux légitimiste qui souhaite par ailleurs la reconstruction des Tuileries à l'identique, désapprouve cette réinstallation à cause même du choix de Louis Philippe ! )
Bertrand, vieux Versaillais, est à l'origine de cette requête ...et de son succés ...
Bien d'autres, maire, responsable du domaine royal de Versailles, ministre, président vont dans les semaines qui viennent tenter de s'approprier cette idée ...
( Il fut même proposé de l'installer au bout du Grand Canal ! )
Rendons à César-Bertrand ce qui est à lui ... cette idée et sa concrétisation ...
Il pleut si fort à Pressac et il y fait de nouveau si froid qu'il ne me reste qu'une solution : sous la couette en compagnie de Pierre Michon et de son tout neuf " Les Onze " - www.editions-verdier.fr - ou - pour faire suite aux écrits de Rainer Maria Rilke ( voir quelque page précédente ) comment un tableau s'anime pour devenir théâtre et scène d'une révolution.
Ouais ouais, on commence par reconstruire les Tuileries "à l'identique", et puis après on se demande à quoi ça sert finalement tout ça, sinon à loger un roi, le roi. Parce que tout de même on va pas faire visiter un bâtiment historique qui sent encore le béton frais. Donc il faut le roi. On en trouve un (facile, y'a des candidats). Donc la république est jetée aux orties, les galères rétablies et je peux plus faire ma promenade matinale dans le parc du château de Fontainebleau. Conclusion : Olivier aux galères. Deux Deux Deux Deux Deux Deux ... ... ... Deux Deux
Rédigé par : Max de Kérosène | 28 avril 2009 à 19:16