J'aurai pu ce jour écrire quelques lignes un peu désabusées sur les plans français - faussement dits - de relance ....
Mais, préférant rester optimiste et positif, j'ai décidé ce jour, quoique l'actualité soit chaude, de " passer mon chemin ", non par jalousie, mais par indifférence !
S'il est un être auquel Pressac ne peut rester indifférent, c'est bien Michel de Montaigne, époux de dame Françoise de La Chassaigne, familialement d'ici ... comme G. et moi-même, son époux, le sommes.
( Orgueil d'ailleurs de l'être ! )
D'où cette question ontologique : Michel de Montaigne, ses " Essais ", ses voyages sont-ils solubles ( comme le Nescafé, le Ricoré et bien d'autres poudres ) dans une représentation théâtrale ?
Au Théâtre National de Bordeaux-Aquitaine - www.tnba.org - toute la semaine dernière, un spectacle " Montaigne ", produit à Béthune, mis en scène par Thierry Voisin : un seul acteur, deux musiciens, beaucoup de manipulateurs en coulisse, de nombreux objets divers et variés mus par un tapis roulant sur lequel allait et venait le comédien, habillé " moderne ", nu, habillé " XVIème siècle ...
J' aime, Tu aimes, il aime, nous aimons, vous aimez, ils aiment ...
J' aime pas, tu aimes pas, il aime pas, nous n'aimons pas, vous n'aimez pas, uls n'aiment pas ...
Liberté des goûts et des couleurs !
Oui ... mais, Michel de Montaigne, sa personne et ses écrits sont-ils ainsi bien servis ?
Tout au long du spectacle - 1 h 20 chrono - un doute m'a saisi ... :
Le choix des textes était - j'ose l'écrire - " assez populiste " : la dominante était ce qui était ummédiatement attractif, source parfois de " contre-sens " ...
Ainsi que Montaigne se soit interrogé sur son corps ... pouquoi pas ?
Mais de là à le représenter " nu " ! ! !
Il y a dans " Les Essais " et dans son récit de voyage en Suisse et en Italie une profondeur réflexive que je n'ai pas retrouvé ....
Merci donc de nous proposer sous une autre forme plus respectueuse un autre " essai des Essais ".
J'ai dit.