Il est des jours où, par association aussi improbable qu'hasardeuse, des mots se croisent et se chevauchent qui disent vos " centres d'intêrets ...
Ainsi ce dimanche :
Duplicité : dans le numéro de ce mois de février 2009 des " Etudes " - www.revue-etudes.com - un article de Laurent Wolf, dissequeur d'expositions en cette revue, un des meilleurs dissequeurs de France, par ailleurs responsable du " Samedi Culturel " du très bon journal suisse " Le Temps " - www.letemps.ch- : " Les Leçons de Goya ".
Goya, depuis que Pressac et plusieurs de ses " fantômes - en particulier le Général d'Armagnac ( qui participa notamment à la Guerre d'Espagne dés 1808 ) - me hantent, est pour moi un " centre d'intérêt majeur ... aussi parce que il a fini ses jours à Bordeaux et que j'en ai découvert une de ses oeuvres gravées majeures - Les Désastres de la Guerre - un soir de fin de Mai Musical chez feu un Maire de Bordeaux, un temps Premier Ministre.
Pour vous inciter, oh ! combien fortement ! , à lire le papier de Laurent Wolf, je vous en cite un bref passage :
" .... La question Goya est d'actualité. On s'est beaucoup interrogé et l'on s'interroge encore sur l'engagement des artistes. Sur la prétendue duplicité qui les fait participer au monde du luxe, fréquenter les puissants et les riches qui sont leurs collectionneurs, travailler pour les Etats qui sont leurs commanditaires, se livrer entre les murs d'institutions qui les protègent et videraient ces provocations de leurs substances. Duplicité, calcul, carrière ? Si cela était vrai, il faudrait mépriser Goya car il a tout à la fois fréquenté les puissants, assuré la pérénité de son oeuvre en les servant et laissé une ribambelle d'image qui font date parce qu'elles montent le caractère irréductible de son projet personnel. Or on l'admire, on ne peut que l'admirer car ce qu'il nous montre rend plus lucide, plus apte à fauire face à l'existence, à ce qu'est vraiment l'existence sans les illusions qui aveuglent ... " ( page 223 )
Laurent Wolf, après un passage par John Constable , conclut : " Les Désastres de la Guerre ", " Dos de Mayo ", Tres de Mayo " ont ouvert le chemin à Manet et son " Exécution de Maximilien ", à George Grosz, Otto Dix, Picasso et son " Guernica " et, maintenant, à Wolf Vostell ...
J'apprécie plus encore maintenant Goya ...
Que furent donc ses " dialogues " avec le Général d'Armagnac ?
Qui peut me le dire ?
Duplicity : En bas de la huitième et dernière page de l'abstrac hebdomadaire du New York Times que " Le Monde " joint le samedi à sa propre édition, un papier consacré à ma très chère - une de mes légèretés ... dont je suis responsable ... mais point coupable ! - JULIA ROBERTS.
S'il ya comme une éternité que son nom n'a point été prononcé ici ... je n'y suis pour rien : elle a pris le temps de donner naissance à trois enfants ...
En bref donc, son prochain film s'appelle " Duplicity " ... une comédie romantique nous dit-on ... dans la lignée de " Pretty Woman ", " Notting Hill " et autres...
Grâce à elle et à nos coeurs d'artichauts, voilà qui nous permet d'entrevoir " The crisis's end " !