04 h 30 ce matin ... le vent se déchaine et nous réveille ...
( plus d'électrécité ... mais .... peu importe à cette heure là )
Météo France " nous " avait prévenu ....
Nous avions donc " cabanné " notre vaisseau, en faisant notre " arche ", y recueillant poule et coq, chiens et chat ... moins toutefois que Noé et sa famille.
Toutes les statios de radio, écoutées les unes après les autres - merci aussi les inventeurs de la pile électrique - en confirment la violence et nous en précisent la durée ...
Au moins jusqu'à quize heures ce jour ...
Aussi longtemps que possible, jusqu'à neuf heures environ, nous avons " couconné " !
Délicieux ...!
Puis, vaillamment, je m'en fus préparer à l'allumette et à la bougie notre petit-déjeuner.
Délicieux !
Et comme il nous était à tout instant conseillé de ne pas mettre le nez dehors ... eh ! bien ! nous obéimes ..
Je passe sur les heures qui suivirent .
Vers 15 heures effectivement, le vent commença de faiblir ...
Premier nez dehors toutefois, par Emmanuel, un peu avant, histoire de " mesurer les dégâts :
- quelques tuiles tombées du toît du chatelet,
- la cime d'un marronier de la grande cour ,
- diverses branches d'un frêne de l'avenue,
- un bout du mur du " Grand Jardin ",
- un arbre bordant la route départementale, déjà en cours de tronçonnage par un de nos Conseillers Municipaux.
Emmanuel, toujours aussi parfait, se mit au travail, avec mon concours un peu après.
Ce soir Pressac est ... presque ... accessible ...
( G. pendant ce temps s'en alla rendre visite à une des douairières de Daignac qui a besoin au quotidien de l'assistance d'infirmières, pour s'assurer que tout allait bien ... Tout va bien ... En passant elle constata que la Mairie était ouverte ... solidarité ... Merci ! )
Vers 18 h 30, nuit tombée, retour dans " l'Arche ".
... Et, presque aussitôt après, alors que nous étions entain de quérir des chandeliers et des bougies, la lumière fut ...
" Le monde recréé ! "
Merci à tous les travailleurs silencieux et efficaces d'ERDF, d'EDF et de France Telecom ...
Comme vous avez pu vous en rendre compte, c'est leur abnégation qui vient de rendre possible ce récit noéien et homérique de " notre " troisième tempête : décembre 1999, juin 2003, janvier 2009 .. !