Toute la nuit et une bonne partie de ce dimanche, déluge de pluie et de vent.
Les branches, heureusement dénudées de feuilles, vont et viennent à grande vitesse, heureusement sans casse, sauf quelques petits bois qui seront bien utile pour allumer le feu ...
Dés demain donc j'agirai, si le temps se calme, - ce n'est qu'une image ! -comme les pilleurs d'épave le long de la Côte Atlantique après la tempête.
Pot-au-feu : le plat qui s'impose en un pareil temps, que G. a préparé en fin de matinée avec un soin attentif, consentant même à y adjoindre son pire ennemi, notre frère l'oignon sur leque elle planta quelques clous de girofle.
Reste pour ce soir un bouillon bien épais ... celui que notre Père Noé - homme admirable s'il en est puiqu'au sortir de l'Arche il planta un pied de vigne et ... s'ennivra ! - eût apprécié ...
Comme il eut apprécié de pouvoir se plonger dans la lecture des Pères de L'Eglise, si chers à Annie Wellens qui, dans son écrit " Qui a peur de la Bible ? " - www.editions-bayard.com - ( qui suit : " Le vin des écrirures ", déjà apprécié en ce vignoble ) cite avec abondance, parmi d'autres, ceux du IVème siècle - Jean Cassien, Aaphrate le sage perse, Ephrem le Syrien, Jérôme, Grégoire de Naziance, Jean Chrysostome - www.sources-chretiennes.mom.fr - et - www.migne.fr - ... tous plus ou moins contemporrains de ceux qui vécurent en la Villae Gallo-Romaine ( qui précéda Pressac de plusieurs siècles ) que le Laboratoire d'Etude des Edifices Anciens et Monuments d'Arles - www.lerm.fr - data, voici une quinzaine d'année de cette époque !
Comme il eut aussi apprécié de pouvoir parcourir les écrits de Philippe de Lignerolles qui fut un temps notre voisin car son père dirigea plusieurs années la Banque de France de Bordeaux, la voisine la plus proche de ma " maison d'enfance et d'adolescence avant d'entrer chez les bénédictins, de devenir le bibliothécaire de l'Abbaye d'En Calcat en pays toulousain - - www.encalcat.com - et de produire quelques oeuvres de spiritualité que tout bon site en ligne de vente par correspondance aurait pu proposer à Noé et tient donc à notre disposition !
( Philippe de Lignerolles est mort d'un cancer, voici presque exactement dix ans, le 16 novembre 1998. Je songe à sa mère, par ailleurs tante de bons amis résidant à Soissons. )
il est des jours où est appréciable ce qu'interdit une tempête : mettre le nez dehors ... d'autant que je fus aussi accompagné par Fleur Jaeggy " La Peur du ciel " - www.gallimard.fr - et par Maurice Chappaz " La pipe qui prie & fume" - www.revue-conference.com -, tous deux excellents écrivains suisses ...
Ainsi puis-je - presque - finir sur une note d' hallebardes !