Pressac fermé / ouvert ( voir hier ) en ces deux " Journées du Patrimoine ", quelle liberté !
Liberté d'aller jusqu'à Villefranche de Lonchat, bastide à l'aube du Périgord, à peine plus vieille que Pressac, d'y visiter son charmant " musée municipal ", en particulier son exposition consacrée aux faïences de France, de Navarre et d'ailleurs, plus ^particulièrement celles de Montpeyroux, / Matecoulon ...
A partir des bords de la Dordogne, cap au Nord, légèrement au-delà de Castillon La Bataille, trois sommets : Saint Michel de Montaigne / Montaigne ; Monpeyroux / Matecoulon ; Villefranche de Lonchat ... au delà la rivière Isle.
C'est un " grand ancêtre de G., Jacques de Cazenave, descendant de Bertrand de Montaigne, frère de Michel Eyquem, plus souvent nommé Bertrand de Matecoulon, qui fonda, vers l'âge de 26 ans et vers 1804, la faïencerie de Mathecoulon.
( Plus précisemment, la fille de Jacques de Cazenave épousa vers 1825-1830 l' arrière ... arrière ... arrière ... etc. grand-père de G.)
La faïencerie de Matecoulon dura peu de temps, environ quarante ans, de 1804 jusque vers 1840-1845, entre celles de quelques petits centres urbains ( Libourne, Bergerac... ), grâce à l'existence sur ses terres d'un banc d'argile fine, et celles d'une toute autre dimension crées à Bordeaux par Johnston et Vieillard - www.bordeaux.fr - culture - musée des arts décoratifs -.
Matecoulon avait comme clients les ruraux et les urbains un peu fortunés.
Sa production, assumée par des faîenciers venus d'un peu tous les coins du pays, est des plus simple.
Essentiellement des motifs floraux ... et trois couleurs : bleu pastel - vert amande - rouge ... un petit nombre de " petites formes " : assiettes, plats à barbe ...
Et hélas, peu de " témoignages " disponibles ...
Retour vers Pressac par un jeu de " saute-collines " : de Villefranche à Montpeyroux, avec arrêt pour contempler encore et encore tant la petite Eglise Romane, du XIIème siècle, de Monpeyroux aux pieds de Saint Michel, en franchissant au passage " La Ligne de Démarcation ", puis en s'arrêtant une seconde dans la traversée du hameau de Papassus pour y contempler uns stèle : " Montaigne fut ici mis en nourrice en 1533 "...
Je reviens sur " la Ligne de Démarcation " ... il y a peu à Paris me rendant du Marais à l'île de la Cité, je suis passé, à quatre pas de Saint Gervais devant " Le Mur des Justes " ... Je l'ai lu dans sa totalité, plaque après plaque, pour m'arrêtre un instant sur chaque nom Girondin ...
Mon émotion fut grande que j'y découvris les noms de Jacques Ellul et de Robert Escarpit que j'eus comme enseignants en journalismes.
Trésors ... Trésors ...
Le mien revient !
Lecteurs " d'ailleurs " de ces deux derniers jours : 1 belge ; 4 canadiens ; 1 chinois continental ; 1 marocain ; 1 suisse. Amitiés à eux.
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