Un bon cousin ... bien qu'en vendanges, itou Pressac ce jour - 3 presses contre 2 précedemment - , il n'empêche ... il fouille dans les archives familiales ...
Une lettre ... de Dallas ... du 26 janvier 1885 .... de la main même, en un excellent Français, sauf une ou deux fautes, du Révérend Père V. Quinon, curé en cette ville de Saint Patrick's Church, adressée au père d'un des grands-oncles de G. :
" Monsieur,
Votre fils est mon paroissien depuis deux années. Je l'ai reçu plusieurs fois à ma table et l'ai souvent vu à l'église.
Il a eu des revers dans les diverses entreprises dans lesquelles il s'est engagé, dues principalement à son ignorance de la langue anglaise et de sa trop grande confiance en ce ramassis de tous les peuples qu'on appelle américains et dont le Dieu et la confiance est le tout puissant dollar.
Il a beaucoup souffert et je suis sur qu'il a acquis beaucoup d'expériences. Il est sérieux et a vieilli un peu.
Toutefois, tout bien considéré, je l'ai approuvé quand il m'a dit qu'il désirait retourner dans sa famille.
Soyez en convaincu, cher Monsieur, il sera plus malléable et tout disposé à suivre vos conseils.
A tout péché, miséricorde ; recevez-le avec bonté ; je vous assure que pendant son séjour il s'est toujours comporté en gentilhomme.
Ce qui est très rare dans un pays neuf comme ici où il y a tant d'occasions de tuer et de voler.
... etc ".
Votre dévoué serviteur en N.S.
V. Quinon,
curé de l'église Saint Patrick de Dallas.
Notes :
1/ Les deux soulignements sont de la main du signataire ... Les couleurs de moi...
2/ A peu près à la même époque, sinon un peu auparavant, un de mes ancêtres grand-maternels quittait, aux dires d'un de mes oncles de cette branche, avec brusquerie Agen et sa famille pour cause d'insoumission aux ordres et pratiques commerciales paternelles, débarquait à New York, s'y lançait dans le commerce et y fit, disait mon oncle, fortune ... mot dont il ne m'a jamais donné l'exacte clé ... et comme il était célibataire ... sa fortune revint à sa famille agenaise ... il paraît que, sans le savoir, j'en ai bénéficié ... pour quelques millièmes ... je les recherche !
Dies ist ein großer Ort. Ich möchte hier noch einmal.
Rédigé par : fahrrad | 07 mars 2009 à 01:33