J'étais, s'il m'en souvient, en " Terminale ".
J'avais été rendre visite à un de mes oncles et à une de mes tantes à quelques kilométres d'ici.
Je venais de monter à pied la côte qui me conduisais chez eux.
Il était vers la fin de la matinée.
Ma tante était dans une prairie, devant leur demeure, entrain de se promener.
" ça y est, me dit-elle, ils ont envahi la Tchécoslovaquie " .
C'était en mai 1968.
.... Les vieilles habitudes demeurent.
La route qui passe devant Pressac vient du nord et s'en va au sud... ou l'inverse...
D'autres chemins nous conduisent à l'est ou à l'ouest.
Dans le ciel, au dessus de Pressac, des dizaines d'avions s'en vont ou reviennent d'Afrique ...
A longueur d'instants le monde entier nous dit qu'il est là, qu'il a besoin de nous, de notre attention, de notre sagesse... qu'i nous est interdit de le déserter... même s'il serait plus facile de " nous refermer sur notre vigne et notre vin ".
( Sagesse ne veut pas dire lacheté. )
C'est également vrai pour vous, Vladimir Poutine, Youri Medvedev et vous, Chefs d'Etat Occidentaux, qui avaient fait preuve de beaucoup de naiveté tant dans la conduite de nos affaires extérieures que de certaines de nos affaires intérieures : le recours à la force et la violence demeurent des moyens qu'emploient les dirigeants d' Etats encore peu policés et qui jouent avec nos faiblesses, celles que nous leur consentons.
Citoyen libre d'un Etat libre, je désapprouve autant ces recours à la force que notre mauvaise évaluation de la situation et l'organisation de notre faiblesse.
J'ai attaqué hier soir " Augustin et la sagesse " de Lucien Jerphanion - www.descleedebrouwer.com - livre vieux de deux ans, mais combien d'actualité permanente.
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