Ici et là les vendanges ont commencé.
Bientôt - c'est vite dit : probablement pas avant la fin septembre, soit " à la date habituelle " - en Bordelais et à Pressac notamment.
D'où le temps de réfléchir une fois encore à " l'art de vinifier ".
La tauromachie serait-elle comme une référence ?
Oui, si j'en crois le texte de Yves Roullière " Une métaphotre politique " publié dans les " Figures Libres " des Etudes de Juillet-Août de cette année :
" ..... En effet la tauromachie ( la vinification ) est plus qu'un beau combat : elle met en lumière de façon unique les différentes attitudes de l'homme face au destin que représente le taureau ( le raisin ). De façon unique, car l'adversité est ici vivante contrairement aux autres arts individuels à risque - danse, trapèze, équitation, etc. - où l'adversaire, c'est le vide. Il faut donc que le torero ( le vinificateur ) - apprenne à se faire une idée précise du caractère du taureau ( raisin ) qu'il a en face de lui, afin de provoquer la rencontre à courte, moyenne ou longue distance. On n'aborde pas de manière identique un taureau hardi et un taureau observateur ; un taureau intrépide et un taureau craintif ; un taureau bravache et un taureau pensif... Or, il en va de même des situations ( vinifications ) que nous sommes tenus d'affronter vau jour le jour. Qu'elles prennent un tour brillant, curieux ou avantageux, faux, critique ou délicat, lamentable, tragi-comique ou désespéré...., l'important est d'en rester âître jusqu'au bout pour passer à autre chose, marquant une nouvelle victoire sur la mort ( le jus qui reste jus ) à chaque question résolue avec intelligence et sensibilité comme à chaque taureau ( raisin ) tué ( vinifié ) dans les régles de l'art......."
Même si comparaison n'est pas raison, il n'empêche : l'image est exacte !
( Tout ce qui est entre parenthèses dans le texte en italique ci-dessus est du rédacteur de cette page)
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