Chacun de nos franchissements dans un sens ou dans l'autre de la " poterne " de Pressac nous vaut d'être allégrement salué par le chant de Coco...
Mais la vraie récompense est, au retour de la sortie inaugurale du matin pour " lancer la journée ", de trouver en son nid " l'oeuf du jour " de Cocotte.
Sa taille est fluctuante selon les jours en fonction de la quantité de maïs qui lui fut délivrée ou qu'elle a su voler dans sa très approximative cachette.
( G., en sa prime enfance, commença sa " carrière commerciale " en vendant les oeufs d'une basse-cour alors bien dotée au seul client qui se présenta : le facteur ; ses " carnets de comptes : 12 oeufs au facteur.... 12 oeufs au facteur... sont une des pièces essentielles de l'histoire financière de son exploitation... aux côtés d'autres documents datant eux des années 1850. )
" Les oeufs se suivent ... mais ne se ressemblent pas ", expression imagée pour dire tous les pièges qui s'offrent ou qui sont tendus à un viticulteur, Pressac n'étant pas - loin de là - une exception.
Bientôt ( à partir du 1er juillet prochain, se dit-il ) une " réforme des A.O.C " :
Où est l'étude de faisabilité ? Où est l'étude d'impact ?
Est-on assuré que le nouveau système est gérable et qu'il sera dés le premier jour efficace ?
Est-on assuré de la compétence viti-vinicole des agents des O.D.G. ?
Est-on assuré de leur totale indépendance par rapport à tout acteur du secteur: viticulteurs, négociants, courtiers ?
Tous les participants - exploitant individuel et cave coopérative - seront-ils à égalité ?
Ici... pas de " gros bras " ... mais là ?
Qu'en sera-t-il du contrôle effectif des négociants ?
Y-a-il eu des " conventions secrètes " ? Avec qui ?
Qui sera le réel garant du strict respect déontologie ?
Descartes au secours !
J'en connais " qui marchent sur des oeufs " !
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