Mon fournisseur d'Adsl ayant fait quelques efforts dont je le remercie, je puis ce jour écrire les quelques lignes que je souhaitais.
$J'adresse mon salut amical au premier lecteur slovaque " sk" de ces pages... Cette abréviation est celle du 36 ème pays. J'en demeure stupéfait, ébloui et reconnaissant.
Manquant ce jour d'imagination, je vais ici recopier quinze lignes d'un article de Marie-Françoise Baslez (professeur d'histoire ancienne à l'Université ParisXII-Val de Marne, spécialiste des religions du monde gréco-romain, auteur chez Fayard d'un " Saint Paul " qui a fait date et, tout récemment" d'un " Les Persécutions dans l'Antiquité. Héros, victimes,martyrs") publié dans le numéro de ce mois de décembre des " Études " - www.revue-etudes.com - intitulé " Communauté sans communautarisme : les premiers chrétiens dans la cité ".
J'en extrais la définition qu'elle développe de la communauté antique, hors tout aspect religieux, et qui me semble avoir été bien oubliée par certains qui prétendent imposer leurs vues " d'autorité ". Je vous renvoie à des pages antérieures à ce propos, sinon à l'étude récente et essentielle du Cepremap - cepremap-ens.fr - sur " La Société de défiance ".
Je cite Marie-Françoise Baslez : .... " Étymologiquement, la communauté au sens grec du terme, la koinônia, n'exprimait pas une identité, mais une mise en commun ( koinon ), un partage, une association,, ce qui induit un idéal de communication, plutôt que de renfermement identitaire? Comme l'a très bien analysé Aristote, la cité grecque ou romaine était une imbrication de communautés, depuis la plus petite, la " maisonnée " ( l'oikos ) jusqu'à la plus grande, la communauté politique qui absorbait toutes les autres, en passant par le réseau associatif qui les articulait les unes aux autres.
Cette articulation était possible parce qu'elles fonctionnaient toutes de la même manière qui était celle de la cité : c'étaient des communautés participatives où l'on débattait ensemble, où l'on prenait les décisions en assemblée, où on élisait les responsables. Même les communautés d'immigrés - Phéniciens ou Juifs - fonctionnaient selon ce principe".....
Ainsi donc en prenant une distance mesurée avec certains modes actuels de gestion de différents syndicats et autres conseils professionnels, je ne faisais que demander qu'on en revienne au plus vite au mode de gestion d'Athénes, de Sparte et de bien d'autres cités du temps où les premières vignes sont apparues sur les terres de Pressac.
Et ce retour serait tout, sauf passéiste !
Demain, André, une surprise !
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