Vous entreprenez un livre... Vous l'oubliez.... Vous le reprenez...
Ce qui'il dit alors vous saute à la figure et vous en êtes heureux.
" Ma " était le " nom familier " de ma Grand-Mère maternelle, celle dont il est question dans ma page du 11 nobembre dernier.
Le livre : " Le Silence du Ténor" d'Alexandre Najjar, - www.najjar.org - , fils d'un avocat libanais connu dont il raconte la vie.
Ma lecture s'était arrêtée à la page 75.
J'ouvre en début d'après-midi de ce jour la page 76, le chapîte XII :
" Ma " !
Lisez ce livre dont ce chapître... mais je me dois - vous comprendrez ensuite pourquoi - de vous citer la lettre que " Ton ", le Ténor, envoya à " Ma " son épouse à la fin d'une guerre ( je n'ai pas su identifier laquelle ; mais je partage la douleur persitante chez trop de Libanais du fait de toutes les guerres, encore aujourd'hui " même virtuellement " ) qu'ils avaient vécue ensemble, côte à côte :
" Ma Chèrie,
Ces quelques mots pour t'exprimer mon amour et mon admiration. Je pense à toi avec ce paroxysme d'effusion. Aujourd'hui, plus que jamais, je ressens l'immense bonheur dans lequel tu as baigné notre foyer par ta foi inébranlable, ta tendresse, ton dévouement inlassable, ta sérénité éthérée et ton sourire toujours accueillant.
Au milieu de la tourmente qui a ébranlé notre pays et des événements tragiques que nous avons traversés, tu as manifesté un courage sublime et un sang-froid remarquable qui ont dissimulé certes une angoisse, mais qui nous ont permis de surmonter ensemble les épreuves. Notre foi en Dieu et l'ardeur de notre amour nous ont élevés bien haut.
Ton.
Voilà une lettre qu'auraient bien aimé lire mon frère qui dépouille la correspondance de notre Grand-Père maternel, tué en 1915 dans les presque débuts de la Première Guerre Mondiale et, plus s'il est besoin de le dire, " Ma ", notre Grand-Mère, son épouse..