Dans le chai de Pressac, en sa partie "vinification", côté jardin , une suite de cuves inox et deux cuves en ciment reliées entre elles par une passerelle bien arrimée.
Côté cour - ( "côté jardin", "côté cour", nous voici au théâtre et pourtant, dans le cas présent, ces deux expressions sont parfaitement exactes ! ) - une seule cuve en ciment séparée de ses deux soeurs d'en face ( beaucoup fonctionne à Pressac selon le rythme des "Trois Soeurs" - merci Tchechov ! ) par une avenue assez peu large, mais qui empêche tout saut acrobatique ou non.
Vous partez à Paris.
Vous revenez.
Vous pénétrez dans le chai : "elle court, elle court la malo ! "
Votre oeil est attiré par une présence nouvelle, d'une couleur rouge-orangée.
Encore au sol - il faudra un bon palan pour la mettre en place - une passerelle du double de la longueur qui sépare les cuves "côté jardin" de la cuve "côté cour".
Un cadeau, un somptueux cadeau fait de la main de Dominique J. qui oeuvre à Pressac dans la vigne et au chai...
Lecteur portuguais, allemand, suisse, canadien, néerlandais, belge et chinois de ce jour, sâche que DominiqueJ., dans une vie antérieure, travailla sur une des dragues du Port de Bordeaux ... dans ses filets, un jour, plusieurs boulets en pierre datant sans discussion du Moyen-Âge.
Il estima que la place de l'un d'entre eux était à Pressac.
L'un d'entre deux donc est à Pressac.
Chaque visiteur peut le voir.
Mais, à propos, disposeriez-vous de quelque catapulte ?
Do you have somme catapult, Sir ?
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