Vous vous demandez...et vous avez raison ! - ce qu'un tel titre vient faire dans un blog viticulo(t)-culturel !
Première considération : la viticulture, sous toutes ses formes - vigne comme vin - et en particulier son côté : "je défie le temps", conduit à la philosophie, soeur comme vous le savez d'uns sagesse bien nécessaire à tout paysan....s'il ne veut pas se ruiner complétement.
Seconde considération : l'Evangile de ce jour dit : "Jésus convoqua les Douze et il leur donna pouvoir et autorité pour dominer tous les esprits mauvais et guérir les maladies..."
Troisième considération : l'horoscope du jour de G. dans Sud-Ouest - www.sudouest.com - est ainsi rédigé : "Vous avez tout pour provoquer des changements désagréables et des changements négatifs ."...c'est la rubrique "affectif", il est vrai ; mais elle me concerne - qui est ainsi écrite...Hors G. a sur moi un immense pouvoir et je lui reconnais quelque autorité.
Conclusion : le pouvoir devient autorité s'il est "serviteur"... Messieurs de Paris, songez-y !
D'ici peu paraîtra aux Presses de Sciences Pô - www.pressesdesciencespo.fr - un livre co-signé par Olivier Costa, Jacques de Maillard (il assista à notre mariage ! ) et Andy Smith : "Vin et Politique, le Bordeaux, la France et la mondialisation" dont la note de présentation inclut le paragraphe suivant : " Si le vin français doit changer ce livre analyse les raisons pour lesquelles ce changement est si difficile à préparer et à mettre en application dans un contexte dominé par la faiblesse de la capacité d'action collective d'une filière aux divisions multiples (territoriales et professionnelles ) et le positionnement prudent des pouvoirs publics, à l'échelle locale et nationale, qui ne cherchent aucunement à prendre l'initiative de réforme potentiellement coûteuses d'un point de vue politique."
En réalité, les viticulteurs locaux sont soumis à de très nombreux pouvoirs qui, à peu près tous, ont galvaudé leur autorité pour "avoir perdu le contact" avec leurs mandants.
Poussé par le vent - une brise légère en l'occurence - je reprendrai dés demain ma promenade dans les champs de coton américains.
Et en plus "j'adore" John Ford !
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