Une maison familiale au coeur du Béarn.
Le parlement du Béarn s'y est réuni.
Gaston Phébus y est venu.
C'est jour de mariage d'une des filles de la maison.
Elle est à demi d'ascendance flandrienne.
Alors, avant le dessert, père et mère, frères et soeurs, oncles et tantes, cousins et cousines du Nord de précense ou de coeur, entonnent le " Vivat", ce chant de joie et de voeu de bonheur qui scande les grands événements de la vie :
"Vivat vivat semper
Semper in aeternum
Qu'ils vivent, qu'ils vivent,
Qu'ils vivent à jamais
Répétons sans cesse, sans cesse,
Qu'ils vivent à jamais,
En santé en paix.
Vivat vivat semper
Semper in aeternum
Qu'ils vivent, qu'ils vivent,
Qu'il vive à jamais
Répétons sans cesse, sans cesse,
Qu'ils vivent à jamais,
En santé en paix.
Ce sont nos souhaits.
Vivat vivat semper
Semper in aeternum
Qu'ils vivent !
Tout le temps de ce chant, les nouveaux époux sont demeurés liés l'un à l'autre, un linge blanc au-dessus de leurs têtes jointes.
Au dernier vers, une bouteille de champagne y fut vidée.
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