Hier, après déjeuner, coup de téléphone d'un transporteur de vin en vrac : "Je serai chez vous demain matin à 8 heures."
Pas de forme interrogative ou de point de suspension.
Juste un ordre !
Quelques minutes après confirmation par un des courtiers de G.
La noria a commencé ce matin à l'heure dite, à la minute près.
Il y en a pour deux jours.
Adieu donc possibilité de plage ou de tout autre loisir d'été...quoique, vu le temps, "dessous la couette " serait encore le meilleur refuge !
Ne pouvant guère aider, je médite ces quelques lignes d'Isaïe : " Vous tous qui avez soif, venez, voici de l'eau ! Même si vous n'avez pas d'argent, venez acheter et consommer ; venez acheter du vin et du lait, sans argent et sans rien payer."
Le négociant acheteur réglera-t-il ?
Notre souci ce jour est aussi pour le destin de la seconde portée d'hirondelles, quatre jusqu'à hier, née voici une quinzaine de jours.
Elle en est à apprendre à voler et donc à apprendre à se nourrir de façon indépendante.
C'est un spectacle de toute beauté qui nous retient longuement.
La pluie la cantonne depuis vingt quatre heures dans le bout de couloir où elle est nichée.
L'une d'elle en est morte.
Les autres résisteront-elles ?
Monde contradictoire où volonté de liberté et contrainte se juxtaposent !
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