Comme tout bon vigneron qui s'efforce de demeurer modeste dans l'oeuvre de création qu'il entreprend, nous avons médité hier ces quatre vers :
"...Il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes.
Il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés..."
Puis nous avons chanté en notre patois de l'Entre Deux Mers :
"Estèle de la ma, en tout méchen passatye
Guide lou toum maynatye
E nous qu'et prométém
D'et serbi, d'et aïma toustem toustem (bis)
Lou yourn oun la suffrénce
Es biénéra vista, appren sé dat patience
A sabé tout suppourta. Bierye doulourouse, e tant générouse,
Adou Golgotha.
A l'orphelin quié ploure
En sé crédé abandounat
Dits qu'ué may q'ou darmoure ;
DéTu qué toustem aïmat.
Douce protectrice et consulatrice dé l'affligeat."
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