Vous avez reconnu là un propos de Jean Bodin, auteur du XVIème siècle, contemporrain de Michel de Montaigne...et de Nostradamus, auteur des "Six Livres de la République", de la "Démonomanie du sorier" et de la " Réponse au paradoxe de Monsieur de Malestroit touchant à l'enrichissement de toutes choses et des moyens d'y remédier".....écrit que devrait consulter au quotidien beaucoup de dirigeants bancaires, banquiers centraux y compris, d'agences de notation et de gestionnaires de fonds de placement, tous types confondus, qui ont investi dans les "subprimes"...sans examen préalable des risques encourus !
Le marché des subprimes est-il d'ailleurs le seul de ce type qui existe sans contrôle réel des risques ?
Revenons plutôt à l'aphorisme de Jean Bodin dont j'ai élargi - à bas toute discrimination ! - le propos.
De passage à Pressac, ces jours-ci :
Lui attend les résultats du concours d'admission à l'Ecole de Guerre . Elle, mère de cinq enfants, entreprendra en septembre-octobre une formation à l'accompagnement des mourants et ce pendant six mois ; elle sera ensuite bénévole dans un des quatre hopitaux de Versailles.
Lui recherche désespérement dans notre environnement une maison pour y loger son épouse et ses quatre fils : son actuel propriétaire dit vouloir entreprendre une procédure d'expulsion . Elle suit actuellement une chimiothérapie.
Lui, à la retraite depuis peu, a décidé de mettre ses compétences bancaires et historiques au service du diocése de Bordeaux. Elle gére une santé fragile.
Lui, également potier, continue à gratter dans un cabinet d'architecte. Elle contribue à l'animation d'une association qui aide des gens fragiles, rmistes et autres, à pénétrer de nouveau sur le marché du travail : dans les vignes alentours, comme jardiniers ou comme personnels de maison, un des effets des lois Borloo.
Comme les raisins murissent, nous murissons avec eux de leurs richesses humaines.
Amis, merci !
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