Si vivre dans un château à la fois viticole et historique a quelques avantages - dont celui de boire son propre vin - vivre ainsi a parfois des inconvénients : ainsi, ces jours-ci, des allers et retours de couverture et de couvre-lits qui font douter de la saison.
Nos "vendangeuses" - vous savez : ce massif de fleurs qui embellit notre cour intérieure et secrète - elles-mêmes ne savent plus " à quel saint se vouer" ( c'est la veille du 15 août que j'écris ces brèves lignes ) : elles étaient parties tout feu, tout flamme, nous avertissant ainsi - c'est leur mission chaque année - que les vendanges interviendraient tôt dans le temps....je me reprend : c'est seulement une "avant-garde" de vendangeuses qui s'était ainsi déclarée... la masse, la grande masse, l'essentiel du corps était resté de marbre, refusant de dévoiler son jeu, aussi secret et illisible vis à vis de lui-même qu'il pouvait l'être.... l'avant-garde du coup ne sait plus quelle attitude prendre et quelle réponse donner au "démocrate musclé" qui a prétendu la guider.
Oh ! Combien de sous-entendus dans ces lignes !
Je vous laisse avec.
Bon "Quinze Août", en famille, si vous avez cette chance !
Demain, si j'en retrouve le texte, je mettrai en ligne "le voeu de Louis XIII".
Rendez-vous donc demain à 19 h 01.
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