En ce matin du 22 août, je suis - soudain - devenu de méchante humeur !
De nombreux titres de la presse française et étrangère me permettent d'accéder à leurs écrits du jour et, en modulant avec prudence leurs propos, de me forger ici et là une opinion.
Mais parfois la marmite s'échauffe !
Ainsi ce matin, - www.lefigaro.fr - un papier de Florentin Collomb : " Des vendanges médiocres, un atout pour le vin français."
Rien à dire sur ce titre !
Je lis : une description objective des conditions des vendanges 2007 dans les diverses zones de production.
Rien à dire...je continue...jusqu'à la chute...
Et la moutarde me monte au nez !
Je cite : "Coup de pouce aux négociants français, les vins du Nouveau Monde ont eux aussi connu une mauvaise récolte dans l'hémisphère Sud. La production a chuté en Australie (sécheresse), en Argentine et en Afrique du Sud. En dix ans, l'hémisphère Sud était passé de 14,8% à 18,5% de la production mondiale de vin. Face à cette nouvelle concurrence, les viticulteurs ont accepté eux aussi de prendre le taureau par les cornes.
Depuis un an, les campagne d'arrachage, notamment dans le Languedoc-Roussillon et en Midi-Pyrénées, sont pour une part dans le recul de 23% prévu cette année pour la récolte de vin de table...Même dans le bordelais...."
L'espace entre les paragraphes est de l'auteur.
J'appelle une telle écriture - et je pèse mes mots - l'équivalent d'une "entente avec l'ennemi".
Que ce soit clair, l'arrachage n'est une solution à rien du tout !
Que ce soit clair : la viticulture française n'a rien à céder aux autres viticultures du monde, qu'elles ou ils soient nouveaux ou anciens !
Et arracher, ce n'est pas "prendre le taureau par les cornes" !
Quelle bêtise !
Qui peut avoir mis une telle "idéologie" dans la tête et sous la plume d'un journaliste ?
Je préfère lire ceci : "la France n'est elle-même qu'au premier rang...etc".
C'est vrai en viticulture comme dans tous les autres domaines.
Je pense aussi à Marc Bloch.
Evidemment, si l'auteur de ce papier défaitiste consent à me faire part de sa réaction, je publierai dans ce blog sa plaidoirie.
Mais, pour être objectif, je me dois de citer le papier de ce même jour dans l'édition de Sud Ouest - www.sudouest.com - du Lot et Garonne, sous la signature de Bastien Souperbie : "Les raisons de la survie."
La question de l'arrachage y est abordée, sans propos à l'emporte-pièce, ni déclaration tonitruante d'un viticulteur ( nous nous connaissons ! ) qui semble en savoir plus que la meilleure information disponible !
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