Vous avez échappé au titre que je méditais depuis que l'excellent dentiste qui m'a fait souffrir cet après-midi pendant près d'une heure et demie m'a remis l'ordonnance nécessaire à quelques soins post-opératoires.
J'envisageais quelque chose comme : "Hyalugel, Inava, Zithromax... et tutti quanti".
Seulement voilà : il m'a fallu dés mon retour "quitter mon moi", soit ma souffrance... prendre la faux...car toutes les douves ne sont pas encore en état.. avant même de pouvoir m'appitoyer !
Et c'est à me réjouir que je fus invité.
D'abord un coup de fil d'un très cher, théâtreux et ombrageux neveu : il m'annonce son succés à son Deug de droit présenté à Assas...vous devinez le compliment !
Puis sur ma boîte mail, un message d'une délicieuse nièce qui nous annonce - le nous étant pluriel et non de majesté - qu'elle a ce jour commencé à travailler chez Laffort Oenologie - www.laffort.com -, une entreprise bordelaise qui de minuscule est devenue mondiale : aujourd'hui, nulle part dans le monde, point de vendanges sans les produits Laffort.
De même, pas de vendange à Pressac - de tout temps à jamais - sans que G. n'y fasse un déplacement au moment des fermentations pour aller y quérir quelques conseils judicieux.
Pour ma part, je me promène entre les palettes en attente d'expédition pour y lire les noms et adresses des destinataires : je fais en quelques minutes un vrai tour du monde.
Vous comprenez dés lors mon émotion - le mot est vrai - à l'annonce de cette nouvelle.
J'ai adressé par retour les lignes qui suivent - légèrement démarquées dans cette version blog :
"Très Chère Cri
A l'époque de mes 7-10 ans, mon oncle et parrain, José, m'invitait régulièrement à Roqueys.
Je l'attendais ... longuement.. le plus souvent deux ou trois couple d'heures.....en surveillant son arrivée depuis les fenêtres de la salle à manger de la maison......
Il finissait par arriver..et nous partions...!
Ce qui ne veut pas dire que nous arrivions rapidement à Roqueys...!
Car en chemin, oh ! combien d'arrêts : avenue Thiers, rue de la Benauge...où il achetait, ici et là, ce qui était nécessaire à quelques voisins qui ne disposaient pas alors de moyens faciles de transport.
La dernière étape était - presque toujours - chez Laffort dont les bureaux et laboratoires, alors minuscules , étaient situés un peu plus en amont, avant l'AIEA, sur la même avenue, au bord de celle-ci.
Tout alors s'achetait au gramme et était soigneusement pesé. C'est là, plus que nulle part ailleurs, que j'ai découvert les merveilles de la chimie.
J'ai retrouvé Laffort avec G. dans son ancien, puis dans l'actuel site où tu vas oeuvrer.
Nous y avons toujours été très bien acceuilli. G. est pour eux, en particulier pour Monsieur Martinez, une vieille connaissance qu'elle n'hésite pas à déranger et qui est toujours très aimable ; de même un des Laffort.
Moralité 1 : nous sommes très heureux pour toi.
Moralité 2 : Fais nous honneur !
Conclusion : nous t'embrassons très affectueusement.
Jacques et G."
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