Commençons par le commencement : connaissez-vous Théophile Bra ?
Selon les commissaires de l'exposition visible pendant encore quelques jours au "Musée de la vie romantique" dans le quartier de la Nouvelle Athènes, il s'agirait d"un "illuminé romantique".
Dans la réalité, il fut tant sculpteur que dessinateur.
Je reviendrai sur son œuvre sculptée dans quelques moments : un peu de patience, diantre !
Cet artiste naquit donc à Douai le 23 juin 1797.
Cette date juste pour vous permettre de calculer son âge lorsqu'il devint l'ami de Balzac dans les années 1833-1839.
Il avait plus ou moins 40 ans ; Balzac, en ce moment, à peu près le même âge : il est né le 20 mai 1799.
A partir de maintenant l'histoire devient familiale : 20 ans environ avant sa rencontre avec Théophile Bra, époque durant laquelle il publia entre autres Eugénie Grandet, l'Illustre Gaudissart, La Duchesse de Langeais, Le Père Goriot, Le Contrat de mariage, Le Lys dans la vallée..., Balzac n'était qu'un médiocre gratte papier chez un avoué de la rue Coquillère.
Qui avait-il comme voisin d'écritoire - je songe à l'ineffable Bartelby : "je préférerai pas !" - : mon arrière-arrière-arrière...etc... grand-père !
Soyez sans inquiétude : l'un et l'autre ne restèrent pas très longtemps chez Maître Guyonnet-Merville.
Leur amitié fut durable puisque, au lendemain de la mort de l'illustre écrivain, mon ancêtre reçut des mains de la mère de Balzac une statue représentant celui-ci en robe de chambre, une des rares de ce genre... Rappelez-vous ! Balzac écrivait des nuits entières ainsi vêtu.
Cette statue, je l'ai quotidiennement vue dans mes premières années... avant, un jour de constater sa disparition : ma grand-mère paternelle l'avait donnée à "La Maison de Balzac", sise rue Raynouard. Vous pouvez l'y contempler.
Voilà pour Balzac qui, je vous le confirme, s'est bien marié à Berditchev avec Eve Hanska peu de mois avant sa mort, à l'âge de 51 ans.
A chacun de mes passages à Paris, je m'en vais saluer Balzac - par Rodin - boulevard Raspail, de même que Montaigne rue des Ecoles et Mauriac également boulevard Raspail, juste après le Lutétia.
Demain, retour à Théophile Bra... quelques morceaux de son œuvre concernent un homme de Pressac.
Selon les commissaires de l'exposition visible pendant encore quelques jours au "Musée de la vie romantique" dans le quartier de la Nouvelle Athènes, il s'agirait d"un "illuminé romantique".
Dans la réalité, il fut tant sculpteur que dessinateur.
Je reviendrai sur son œuvre sculptée dans quelques moments : un peu de patience, diantre !
Cet artiste naquit donc à Douai le 23 juin 1797.
Cette date juste pour vous permettre de calculer son âge lorsqu'il devint l'ami de Balzac dans les années 1833-1839.
Il avait plus ou moins 40 ans ; Balzac, en ce moment, à peu près le même âge : il est né le 20 mai 1799.
A partir de maintenant l'histoire devient familiale : 20 ans environ avant sa rencontre avec Théophile Bra, époque durant laquelle il publia entre autres Eugénie Grandet, l'Illustre Gaudissart, La Duchesse de Langeais, Le Père Goriot, Le Contrat de mariage, Le Lys dans la vallée..., Balzac n'était qu'un médiocre gratte papier chez un avoué de la rue Coquillère.
Qui avait-il comme voisin d'écritoire - je songe à l'ineffable Bartelby : "je préférerai pas !" - : mon arrière-arrière-arrière...etc... grand-père !
Soyez sans inquiétude : l'un et l'autre ne restèrent pas très longtemps chez Maître Guyonnet-Merville.
Leur amitié fut durable puisque, au lendemain de la mort de l'illustre écrivain, mon ancêtre reçut des mains de la mère de Balzac une statue représentant celui-ci en robe de chambre, une des rares de ce genre... Rappelez-vous ! Balzac écrivait des nuits entières ainsi vêtu.
Cette statue, je l'ai quotidiennement vue dans mes premières années... avant, un jour de constater sa disparition : ma grand-mère paternelle l'avait donnée à "La Maison de Balzac", sise rue Raynouard. Vous pouvez l'y contempler.
Voilà pour Balzac qui, je vous le confirme, s'est bien marié à Berditchev avec Eve Hanska peu de mois avant sa mort, à l'âge de 51 ans.
A chacun de mes passages à Paris, je m'en vais saluer Balzac - par Rodin - boulevard Raspail, de même que Montaigne rue des Ecoles et Mauriac également boulevard Raspail, juste après le Lutétia.
Demain, retour à Théophile Bra... quelques morceaux de son œuvre concernent un homme de Pressac.
Yeeeehhhhhh ! Enfin un soupçon du passé se dévoile aux zyeux zétonnés de l'univers. Mais cher et excellent monsieur, vous en dites trop ou pas assez. Cet aieul gratte papier, poto à Balzac, on veut savoir son nom, son histoire, ce qu'il est devenu, son ADN et s'il est marqué dans les livres, le nom d l'éditeur, l'année et tout ça quoi. Et vos sources, monsieur hein, vos sources. C'est important ça de donner ses sources pour être croyuble devant la communauté scientifique. Allez au boulot !
Rédigé par : Bibi Lolo de Saint Malo | 14 juin 2007 à 20:30