Midi samedi , l'avenue qui conduit à Pressac - c'est notre expression - résonne d''un bruit inhabituel en ces temps motorisés, celui de cinquante deux sabots qui frappent le sol à cadence ralentie, le temps de laisser chevaux et cavaliers contempler ce site nouveau pour eux.
Ils sont donc treize...leur randonnée en Entre-deux-Mers dure depuis trois jours : de Saint Aubin de Branne, en surplomb de la Dordogne, commune d'accueil du centre hippique organisateur, à Capian le premier jour ; de Capian au Haut-Langoiran, en surplomb de la Garonne, le second Jour ; de Capian à Saint Aubin de Branne, via Pressac le troisième et dernier jour.... Vingt deux kilomètres environ d'un point à un autre, du moins sur la carte...pour les hommes et les chevaux, environ trente kilomètres : notre pays n'est point plat, loin de là ! ... mais d'un discussion avec l'organisatrice, il ressort que le plus bel ami de l'homme supporte sans difficulté ces faibles changements d'altitude.
Que n'en étiez vous Jean Rochefort, Jérôme Garcin et Bartabas ?
Le parcours, bien évidemment, n'empruntait que des chemins de vigne.
A Pressac, comme à chaque étape précédente, le vin fut abondamment fêté...abondamment, dis-je !
Seize heure trente dimanche après-midi, l'assemblée générale annuelle des Amis du Château de Benauge - voir un blog précédent - fut déclarée ouverte . G. en est administrateur ; j'en suis membre, solidarité de poussette bien évidemment. Cette assemblée avait un caractère quelque peu spécial cette année : elle se tenait en conclusion d'un travail considérable de remise en état de la couverture de la partie médiévale de ce monument essentiel de l'histoire du Bordelais, saccagée, faut-il le dire, à la Révolution : le pays de Benauge est un "pays" soi seul, donc une appellation viticole, dominé par ce Château-Forteresse dont il tire son nom.
Je dis mon admiration devant cette résurrection et à tous ceux qui y ont contribué, propriétaires, animateurs et membres de l'association, entreprises...et même Conseil Général de la Gironde qui la subventionne - avec grande mesure, faut-il l'avouer - , permettant à celle-ci de financer, en sus de ses fonds propres, une partie des travaux.
Comme la dite association s'est choisie un président à la fois plein d'humour, de finesse et de délicatesse, celui-ci interrompit au moment ad-hoc le rapport satisfait du secrétaire général pour remettre aux maçons bénévoles, à l'un une "truelle d'or", à l'autre une "truelle d'argent", au couleur de béton "une toupie d'honneur"...et aux responsables des lieux, pour célébrer cette couverture toute neuve après plus de deux siècles de patience et vingt ans d'acharnement, un "lit à baldaquin", fleurdelisé comme il se doit !
Aucun de ces "souvenirs" n'a une dimension supérieure à 4 x 4.... car il reste beaucoup à faire ! Mais le cœur devait parler.
C'est bien ainsi que nous vivons.
Ils sont donc treize...leur randonnée en Entre-deux-Mers dure depuis trois jours : de Saint Aubin de Branne, en surplomb de la Dordogne, commune d'accueil du centre hippique organisateur, à Capian le premier jour ; de Capian au Haut-Langoiran, en surplomb de la Garonne, le second Jour ; de Capian à Saint Aubin de Branne, via Pressac le troisième et dernier jour.... Vingt deux kilomètres environ d'un point à un autre, du moins sur la carte...pour les hommes et les chevaux, environ trente kilomètres : notre pays n'est point plat, loin de là ! ... mais d'un discussion avec l'organisatrice, il ressort que le plus bel ami de l'homme supporte sans difficulté ces faibles changements d'altitude.
Que n'en étiez vous Jean Rochefort, Jérôme Garcin et Bartabas ?
Le parcours, bien évidemment, n'empruntait que des chemins de vigne.
A Pressac, comme à chaque étape précédente, le vin fut abondamment fêté...abondamment, dis-je !
Seize heure trente dimanche après-midi, l'assemblée générale annuelle des Amis du Château de Benauge - voir un blog précédent - fut déclarée ouverte . G. en est administrateur ; j'en suis membre, solidarité de poussette bien évidemment. Cette assemblée avait un caractère quelque peu spécial cette année : elle se tenait en conclusion d'un travail considérable de remise en état de la couverture de la partie médiévale de ce monument essentiel de l'histoire du Bordelais, saccagée, faut-il le dire, à la Révolution : le pays de Benauge est un "pays" soi seul, donc une appellation viticole, dominé par ce Château-Forteresse dont il tire son nom.
Je dis mon admiration devant cette résurrection et à tous ceux qui y ont contribué, propriétaires, animateurs et membres de l'association, entreprises...et même Conseil Général de la Gironde qui la subventionne - avec grande mesure, faut-il l'avouer - , permettant à celle-ci de financer, en sus de ses fonds propres, une partie des travaux.
Comme la dite association s'est choisie un président à la fois plein d'humour, de finesse et de délicatesse, celui-ci interrompit au moment ad-hoc le rapport satisfait du secrétaire général pour remettre aux maçons bénévoles, à l'un une "truelle d'or", à l'autre une "truelle d'argent", au couleur de béton "une toupie d'honneur"...et aux responsables des lieux, pour célébrer cette couverture toute neuve après plus de deux siècles de patience et vingt ans d'acharnement, un "lit à baldaquin", fleurdelisé comme il se doit !
Aucun de ces "souvenirs" n'a une dimension supérieure à 4 x 4.... car il reste beaucoup à faire ! Mais le cœur devait parler.
C'est bien ainsi que nous vivons.
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