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Retrouver la confiance !

Double abonné aux "Etudes" et à "La Croix", j'ai été convié mardi soir dernier - comme les lecteurs girondins de ces deux excellents titres - à une conférence-débat "Retrouver la confiance -une ambition politique pour les français" d'Alain Juppé et de Jean-Claude Guillebaud, mon ex-collègue à la Faculté de Droit de Bordeaux, étudiant, comme moi, de Jacques Ellul, de Robert Escarpit, de René Passet et de quelques autres, apprenti journaliste comme je le fus, aujourd'hui auteur, éditeur, éditorialiste, conférencier...

Je suis d'autant plus ses activités qu'il édita chez sa maison Arléa la première version en français courant des "Essais" de Michel de Montaigne, gendre du Seigneur de ce lieu.

Je ne puis reprocher aux orateurs et à leurs questionneurs le traitement plutôt assez intellectuel du thème proposé : la politique, la géo-politique, la bioéthique, l'économie... etc.

Je développe pour ma part en ces jours de brouillard, de froid et d'expédition de nos dernières caisses de vin de l'année une vision d'une plus grande immédiateté du "retour de la confiance" :

J'ai attendu pendant trois jours que notre transporteur, largement convoqué en temps et en heure, consente à venir jusqu'à nous...ma confiance a failli un long moment !

Temps de brouillard...Hiver.... je vais partir au Théâtre National de Bordeaux Aquitaine dans un bref moment, à trente kilomètres d'ici....Quand est-ce que le Conseil Général de la Gironde cessera d'investir à tort et à travers dans des ronds-points assez souvent inutiles, de toute façon très coûteux, et se servira de l'argent ainsi libéré pour ... faire tracer sur nos routes campagnardes, départementales et communales, quelques petites lignes blanches qui aideront dans leur conduite automobile nous-mêmes ruraux, nos visiteurs...?

Encore...Impôts maintenant : au cœur des crises agricole et viticole, notre charmant Gouvernement a décidé d'une remise significative de l'Etat sur le "foncier non bâti", notre instrument de travail. Que croyez-vous qu'il arriva : notre Commune, notre Département, notre Région, notre Chambre d'Agriculture ont confisqué - et bien au-delà - cette remise !

Cet appel à "Retrouver la Confiance" autorise-t-elle toutes les médiocrités ci-dessus développées ?

Certes la courbe de Philipps s'aplatit... quant aux arbres ... ?

De bons connaisseurs de la chose économique me font remarquer que "la Courbe de Phillips s'aplatit" sous l'effet tant de la politique monétaire conduites par les Banques Centrales des Etats-Unis et de l'Europe que du fait de la mondialisation, en particulier des contraintes salariales du fait de l'impact sur l'activité productive mondiale de divers pays, notamment la Chine et l'Inde.

Pensez-vous que Pressac puisse ignorer cette réalité ?

Non point !

Il est dommage que peu d'autres viticulteurs, chambres d'agriculture, syndicats agricoles, centres de gestion agréés ... s'y intéressent.

Il n'est jamais trop tard.

Pas plus qu'il n'est trop tard pour mettre en train - de façon coordonnée et concertée - diverses études sur la situation financière des exploitations viticoles, en Gironde et en France, et d'autres sur des phénomènes jamais étudiés, tels l'élasticité de l'offre et de la demande, des volumes et des prix, des produits viticoles...

Je suis sur que certaines grandes banques françaises qui disposent de services d'étude conséquents seraient enchantées de se voir confier de tels travaux.

Quant aux arbres ?

Le temps est venu de ramasser une à une leurs dernières feuilles.

Guiseppe Penone fit l'acquisition auprès du Domaine du Château de Versailles, dans les mois qui suivirent la tempête de Décembre 1999 - elle nous frappa tout également - d'un tronc d'arbre qu'il évida pour en dégager la gangue centenaire et en retrouver la forme telle qu'aurait pu la contempler un promeneur du XVIIIème siècle ; il fit naître une sorte de sablier.

Je tiens cela du petit livre déjà cité des Editions de l'Echoppe : "Le sablier de Penone" de Didier Semin.

Quel rapport avec la courbe de Phillips ?

Le temps, notre maître ?

Maître du temps ?

De l'Histoire et du respect qui lui est du

je vous associais à la célébration ce jour de l'anniversaire de la Bataille d'Austerlitz.

Ce jour, je fais copie du mail que je viens d'adresser au médiateur - [email protected] de Sud-Ouest - notre quotidien régional obligé, ne serait-ce qu'à cause de son "Carnet du jour" socialement nécessaire - dont la nomination est annoncée ...ce jour même par ce journal.

Il est une fâcheuse maladie chez certains châteaux (avec un " c " très minuscule) vinicoles girondins en ces temps où l'on découvre combien est lourde l'absence de racines : celle de vouloir s'attribuer une histoire qui n'est pas la sienne... en allant du faux au ridicule, sinon à l'absurde.

Il est préférable d'en rire... mais il est souhaitable que ces mœurs absurdes reçoivent correction.

Je reproduis donc :

Monsieur le Médiateur,
J'apprends ce jour avec bonheur votre nomination.
Vous trouverez ci-dessous copie d'un mail adressé le 28 novembre au rédacteur en chef du journal à propos d'un article publié le 9 novembre et qui m'a plus qu'étonné par sa première phrase.
Celle-ci me semble relever d'une dérive rédactionnelle anormale et pratiquement de la validation d'une appropriation qui me semble relever de la "publicité mensongère" pour être tout à fait clair.
Vous avez tout loisir de me faire remarquer que très probablement l'attribution reproduite figure dans le dossier de candidature à la récompense (?) concernée.
Qu'un jury se fasse "berner" est son problème.
Pas Sud-Ouest !

Notre salut à l'Empereur

Je me suis imposé - et, par là même, vous ai imposé - une campagne de silence de quelques semaines, histoire par sagesse de reprendre mon souffle, de rédiger quatre dossiers de demande de retraites, d'aider ma 50% à préparer de nombreuses caisses de vin, de visiter "Lumière", de ramasser les dernières feuilles mortes... encore que ... etc..

Je rompt ce silence la veille du Triomphe d'Austerlitz ... bataille à laquelle participa, avec un autre grade, le Général d'Armagnac, double sabre d'honneur de l'Empereur, propriètaire de Pressac de 1809 à sa mort en 1855.

Pour les célébrer, à la mesure de leurs mérites, lui et ses camarades, je vous propose de lire l'éditorial de la lettre d'information mise en ligne ce jour du site (passionnant et passionné) www.napoléon.org... reproduit sans son autorisation... Mais était-ce nécessaire qand le geste est seulement dicté par le respect ?

EDITO Les médias nous offrent en cette fin de semaine plusieurs occasions de célébrer la date particulièrement importante du « 2 décembre ». A la télévision, Stéphane Bern et Franck Ferrand consacrent une nouvelle série aux familles princières : sur France 3, ce samedi, ce sont les Napoléon qui évoquent ce que signifie de porter « un nom en héritage ». Ce dimanche, un seul rendez-vous radiophonique s'impose : Jacques Garnier, Grand Prix et Prix Ier Empire de la Fondation Napoléon cette année, nous fait partager sur Europe 1 sa passion pour l'épopée napoléonienne et analyse avec justesse le stratège militaire que fut Napoléon Ier.

Pour mettre l'Europe à ses pieds, l'Empereur devait s'appuyer sur une armée vaillante, tant dans les combats que dans les marches forcées, afin de provoquer la surprise dans les rangs adverses, surprise indispensable à la réussite de ses plans militaires.

Justement, le 24 novembre dernier, des représentants du service d'anthropologie du CNRS (Marseille) remettaient au musée de l'Armée des objets et fragments d'uniformes de la Grande Armée découverts lors de fouilles en 2001 à Vilnius, en Lituanie. Évocation émouvante de ce passé, ces fragments d'uniformes, ainsi que les restes des 1 700 corps retrouvés dans cette fosse commune, soumis aux techniques scientifiques d'études les plus modernes, permettent d'affiner nos connaissances sur les conditions de vie, et de mort, des soldats de cette époque.

La balle est dans le camp des historiens : à eux de s'inspirer de la rigueur des scientifiques, pour aborder leur sujet sans préjuger et donner à nos contemporains à connaître et à comprendre l'Histoire. Irène Delage