pressac

Comme cadeau d'anniversaire, la recette du "Pot de confiture d'orange à la manière de Bibi Lolo de Saint Malo", celle du " CHEVREAU au PRESSAC, pour 6 à 8 vendangeurs ou humains normaux"

Aller dans le grand jardin, choisir un beau chevreau. L'estourbir, l'occir, le dépecer, le vider, le laver. Sortir du chai 12 bouteilles de Pressac 2003 (excellent; 54 Euros). Préparer sel, poivre, huile d'olive, bardes de lard en lanières larges.

Barder le chevreau, poivrer assez généreusement, ajouter quelques bonnes giclées d'huile d'olive aux bons endroits. Préchauffer le four thermostat 7 pendant 10 minutes. Se verser un bon verre de Pressac, s'asseoir, le boire.

Mettre le chevreau au four dans un plat de cuisson. Se verser deux verres de Presac. les boire. Après une debi-beurre, fourrer l'ouvrir et surbeiller le buisson du cherveau. Prendre la bouteille de presse jacques et s'enfiler deux-trois bonnes rasades. Après une bonne demie-heure, dituber jusqu'au bour. Oubrir la borte, rebourner, en fin bref, mettre la bique de l'autre sens. S'assoir sur une butain de chaise et se reverdir 5 ou 6 verres de graisse pates. Buire, non luire, non cuire la bique pendant 4 heures. Et hop! cinq verres de plus. R'tirer le four de la bique. Se rebercer une bonne goulée de prèche paques.

Rabasssr la bique (l'est tombée par terre). L'ettoyer et la voutre sur un plat ... sur un calt ... sur une assiette.

Se béter la figure à cause du gras sur le barrelage. Ne pas essayer de se relever.

Déciver qu'on est bien par terre et binir la mouteille de ressac.

Plus tard, ramper juèsqu'au lit, dorbir ze qui reste de la nuit.

Le lendemain matin, prendre un Alka Seltzer, manger le chevreau froid avec de la mayonnaise et nettoyer le bordel que vous avez mis dans la cuisine.

Durée : un bonne journée.

Allez ! Au travail !

Est-ce ainsi que les hommes vivent ?

Hommage, pour commencer, à Léo Ferré dont le chant demeure présent ... la suite, c'est à dire ce qui va faire la richesse de ce week end pourrait vous étonner un peu plus.

Ce soir, vendredi 16 juin, au bord du site gallo-romain de Montcarret, à la frontière de la Gironde et de la Dordogne, à environ trente kilomètres de Pressac, conférence de Madame Alix Barbet, directrice de recherches au CNRS, sur "La Naissance de la peinture murale romaine en Aquitaine".

Demain, samedi 17 juin, à partir de 18 heures et jusqu'à 02 heures le lendemain, marché de nuit à Daignac, avec "banda landaise", feux d'artifice et ... vins de Pressac ; puis vers 22 heures, passage sous nos remparts de la première "marche de nuit des châteaux", organisée par l'Association Historique du Pays de Branne avec le concours de "La Fête à Léo" (quelle horrible dénomination !), elle même sponsorisée par le Conseil Général de la Gironde.

Dimanche 18 juin, d'abord un anniversaire familial - honorables membres de la famille, envoyez-donc à qui vous savez un pot de confiture d'orange de votre choix à qui vous savez . Merci ! - , puis première communion des enfants de notre secteur pastoral et, dans l'après-midi, "Fête Dieu" à Benauge.

Benauge, notre soeur en médiéval, sur le versant Garonne" de l'Entre Deux Mers, est la capitale d'un petit pays, si spécifique, qu'il bénéficie d'une appellation viticole qui lui est propre.

Benauge, son responsable actuel, comme ses frères, fut mon "voisin de poussette" ; son épouse est une amie d'enfance et de cur, une autre soeur, de G. C'est dire si nos liens sont étroits et d'amitié.

Fête Dieu, le cadre choisi de Benauge ne pouvait être plus beau en cette Année de l'Eucharistie, voulue pour son diocèse par le Cardinal Archevêque de Bordeaux. Mais ce qui est le plus frappant, c 'est la manière dont de très nombreux groupes ou associations, plus ou moins proches de L'Eglise, ont souhaité s'associer à cet événement célébré dans le lieu le plus symbolique, ce jour encore, de leur région : Veneurs d' Epernon, Syndicat Viticole du Haut-Benauge, Groupe folklorique "Lou Reoules", Fanfare des Casts de Béguey-Cadillac"... Ils scanderont la journée, sans en détourner le sens.

Hélas ! Hélas ! Hélas ! Nous ne pourrons nous rendre au premier des 16 concerts de la Saison Musicale de l'Abbatiale Notre Dame de Guîtres, du 18 juin au 24 septembre, également à une trentaine de kilomètres de Pressac, de l'autre côté de la Dordogne - www.abbatialedeguitres.com -

L'Abbatiale de Guîtres possède un fort bel orgue et de très nombreux organistes aiment bien le jouer, sinon s'y enregistrer. Je vous signalerai au fur et à mesure les concerts à venir.

Par exception, le concert de ce 18 juin sera un concert chanté par la chorale Stella Montis.

Laissez la musique montez-en vous. Rien de plus heureux qu'un passage par Guîtres une fin de dimanche !

Pas de brocante, pas de vide-grenier ! Tant mieux !

Votre courrier !

Au vol et avec mes remerciements, quelques uns des messages que ce blog - que je m'efforce de rendre aimable, distrayant et serein - m'a valu ces derniers jours :

Le site des Christophorus Kantorei est : www.christophorus-kantorei.de/ (Merci Iris qui fait aussi remarquer que le sponsor de cette remarquable chorale est une entreprise de traitement des déchets. A quand la même chose pour Pressac ? )

The Bastouns estiment que leur travail de rénovation du mur n'est point achevé : soyez les re-bienvenus ! Quand ?

Par ailleurs, ils envisagent de venir faire les prochaines vendanges . Qui serait partant à leurs côtés pour une amicale journée de vendanges à la main, avec un conclusion un concert dans la cour de Pressac où toutes les musiques pourraient se côtoyer à l'égal de raisins qui doivent être assemblés  et s'écouter mutuellement pour donner le meilleur d'eux-mêmes ?

"Tchoo" envisage que le cépage à la source de l'inspiration de Fred Vargas serait du Pacherenc ; mais, dans le même temps - il ou elle ? - remarque que ce cépage est le cépage de base du vignoble de Madiran, ,assez éloigné cependant de la vallée d'Ossau. Conclusion : merci à Fred de "paumer" son lecteur !

Enfin "Bibi Lolo de Saint Malo", charmant pseudo quasi-maritime, m'informe qu'il a été cherché par son autorité supérieure de procéder au découpage du Louvre en petits carrés de 6,37777777 mètres ... notez le nombre très précis de chiffres après la virgule... et ceci, paraît-il, pour le bien du dit Louvre.. sans autre explication... Je sais que le dit "Bibi Lolo" est un grand savant.... j'attends avec impatience qu'il nous fasse savoir combien il a trouvé de petits carrés...  - j' envisage une question pour le "Jeu des Mille euros" - et, si de plus, les pelouses du Jardin des Tuileries sont concernées... que j'en informe les étudiants de l'Ecole du Louvre !

Egalement, mais par téléphone, un appel à concours : le 25 juillet 2004, un ancien officier de "La Royale"et, vieil ami, donnait à Pressac une chronique de la Seconde Expédition à Vanikoro " Sur les traces de Lapérouse" à laquelle il venait de participer ; son intérêt pour les expéditions qui se sont succédées n'a jamais cessé ; aujourd'hui, il est chargé d'identifier les armoiries reproduites sur une des fourchettes remontées du fond de la mer : sur la partie supérieure, une mitre ; sur la partie inférieure, un coeur percé d'une flèche. Sollicitez vos amis, vos professeurs d'histoire, tout bon connaisseur d'héraldique....

Ensemble nous allons trouver

Et à Pressac : hier, prélèvement des vins rouges 2005 : méritent-ils les labels "Bordeaux Rouge" et Bordeaux Supérieur Rouge" que G. revendique ? Dégustation la semaine prochaine ; résultat dans quinze jours à trois semaines, comme tous les ans ; aujourd'hui rognage des pieds en production et arrosage des jeunes plants de trois semaines : merci torride soleil  !

Toutes les pelouses ne se valent pas ! Maudites soient celles où l'on boit de l'eau ! Bénies soient celles où l'on boit du Pressac !

Il est vingt heures en ce mardi 13 juin 2006 : la pelouse de Stuttgart ne fut ni heureuse, ni malheureuse pour les 13 joueurs français, y compris les "remplaçants", qui s'efforcèrent de trouer au moins une fois le gruyère suisse.

Hélas, ce jour, pas de trou dans le gruyère, même de souris, pour nos joueurs. Avez-vous compté le nombre de bouteilles d'eau qui furent englouties ?

Il est des pelouses plus accueillantes : par exemple celle du Jardin des Tuileries sur laquelle, hier sur le coup de treize heures, s'assirent en vue de pique-niquer les étudiants de deuxième année de l'Ecole du Louvre et deux de leurs professeurs de sculpture qui venaient d'achever leur mission d'enseignant : eux au moins ont su faire la fête et la rendre joyeuse : le vin de leur repas fut du vin de Pressac !

Le nombre de flacons fut suffisant pour que la conversation reste de bon ton, mais vive et alerte, autour de Michel Ange, de Donatello et des merveilles récemment vues ensemble de Milan à Padoue, y compris, dans cette dernière ville, la chapelle édifiée par des banquiers, les Scrovegni, dont les fresques de Giotto, récemment restaurées et merveilleusement présentées dans FMR. - www.fmrspa.it - ont le même âge que Pressac  !

Eh ! Oui !

Arivederci !

Chevreuils et chèvres : de la rigueur à l'ironie !

Vendredi soir dernier : à la fraîche, conseil d'administration de l'Association Communale de Chasse Agrée de Daignac, notre commune. G. en est membre à titre de "propriétaire-chasseur". Eh ! Oui, il y a quelques années, elle a passé son permis de chasse dont elle use avec une modestie qui l'honore : jamais !

Au menu, notamment, l'explication d'un document écrit récapitulant le nombre de chevreuils abattus durant les saisons 2004/2005 et 2005/2006, soit au total 25 bêtes dont les "bracelets" avaient été donnés par le lieutenant de louveterie à l'Acca de Daignac et à l'association intercommunale constituée entre diverses Acca communales.

Quelques cessions, quelques cadeaux en particulier à notre municipalité pour le repas des Anciens de fin d'année, et enfin une répartition au plus justes entre les propriétaires (1/2 chevreuil chacun) et les chasseurs (1/4 chacun), à tour de rôle : tout est noté, enregistré.....La justice et l'équité commencent ainsi.

Bientôt les élections municipales : dans une commune de près de 500 habitants, la présidence de la Société de Chasse peut conduire à la Mairie. Pourquoi pas ?

Y avez-vous songé, très chers rurbains ?

Il m'arrive de temps à autre, lorsque je constate que mon porte-monnaie est un peu top lourd, de chercher le premier endroit possible pour acquérir un livre à bas prix et à coup de menue monnaie.

Ainsi vendredi dernier, "L'Américain" de Franz-Olivier Giesbert (Folio 4343), auteur célèbre ces temps-ci pour une oeuvre d'un tout autre genre. A la page 100, vous pouvez lire " La chèvre est l'allégorie vivante de l'ironie. L'oeil perçant, le museau volontaire, la farceuse semble toujours en quête du prochain tour qu'elle pourra jouer. Franchissement de clôture, dévastation des rosiers ou escalades des poiriers. Avec ça, voluptueuse et sensuelle. Elle aime se trémousser le derrière, surtout si on le lui tripote. C'est l'un des rares animaux de la création qui aiment prendre du bon temps quand les autres semblent esclaves de leur estomac, jamais content...."

Les quatorze chèvres - un cadeau d'anniversaire de ma dulcinée - qui ont pour elles seules le "Grand Jardin" de Pressac - voir le "Roman de la Rose" - et qui seront bientôt quinze, seize, sinon plus à force d'immoralité, adorent pour leur part jouer à "saute-mouton" !

Quelle ironie !
Demain, je vous amène au Louvre.

Deux ou trois choses que je sais de juin

Le défilé des visiteurs de juin a commencé : les uns viennent pour l'histoire ; d'autres pour les vins ; d'autres pour les deux... des 73 en camping-car, des 56, un autre, en vélo, de Bouliac, cité proche par la piste cyclabe. Bienvenue à tous. Samedi 10 juin, nous serons à l'hôtel Ibis Mériadeck de Bordeaux pour faire déguster aux côtés d'autres vins notre Entre Deux Mers 2005 aux congressistes des Radios Chrétiennes de France - R.C.F. - qui s'y réuniront en congrés national pendant trois jours. Le samedi suivant 17 juin, "marché de nuit" à Daignac, notre paroisse-commune, de 18 à 02 heures le lendemain ; s'il l'est demandé, Pressac prêtera deux de ses prés pour servir de parking et quelques caisses de vins seront proposées à la buvette de cette aimable manifestation d'un des jours les plus longs de l'année. Vers vingt deux heures le même soir, acceuil de marcheurs réunis par l'Association Historique deu Pays de Branne dans le cadre des "Fêtes à Léo (Drouyn)" et des "Scènes d'Eté" organisées sous l'égide et avec le concours du Conseil Général de la Gironde - www.sndt.cg33.fr - pour un tour des châteaux de notre coin.
Vous voyez que je ne sais pas grand chose de juin, sauf que ce mois a débuté par un merveilleux concert choral en la Collégiale de Cadillac, versant Garonne de notre Entre Deux Mers, donné par la Christophorus Kantorei, chorale de jeunes allemands de 14 à 19 ans, implantée à Altensteig dans la Forêt Noire - www.usn-info.de .
Ah ! Si vous aviez pu entendre notamment leur douce interprétation du "Laudate Omnes Gentes" de Jacques Berthier.

Fred Vargas bluffe-t'elle ?

Tout ce qui concerne le Béarn intéresse prodigieusement Pressac à cause de ses liens historiques et familiaux avec cette Province, son parlement ainsi qu'avec son monarque le plus célèbre, Henri IV dont Michel de Montagne fut en particulier le conseiller, sinon l'agent diplomatique.
Pau, Sauveterre de Béarn, Orthez, L'Hopital d'Orion, Danguin et autres sont pour nous des lieux de référence. Nous nous sentons concernés par tout ce qui s'y passe.
Alors Fred Vargas bluffe-t'elle ?
Dans son roman récemment publié : "Dans Les Bois Eternels", elle introduit aux côtés du commissaire Adamsberg, lui-même originaire du village de Caldhez dans la vallée du Gave (de Pau) d' un nouveau venu, Louis Veyrenc de Bilhic, béarnais natif de la vallée d'Ossau.
Le Gave de Pau existe.
La vallée d'Ossau existe.
Le village de Caldhez ,apparemment du moins, n'existe pas ; pas plus, tout aussi apparemment, celui de Bilhic.
Qui plus est, Fred Vargas précise que le nom de Veyrenc est celui d'un cru de vin - elle dit immédiatement après celui d'un cépage - ce qui n'est point semblable - qui pousse sous les coteaux de la vallée d'Ossau.
Sous mes yeux le précis d'ampélographie pratique de référence, celui de Pierre Galet rédigé voici maintenant près de vingt ans, à une époque où il n'était pas nécessaire de créer des conservatoires de cépages pour connaître et nommer chacun de ceux-ci.
Pas de trace d'un cépage Veyrenc. Celui qui s'en rapproche le plus est le "Va de Côté"....!
N'est-ce pas ce que fait tout au long de son oeuvre, par sa science de l'intrigue, Fred Vargas ?
Et nous en sommes heureux.

Triple jour de fête : Jour de plantation - Ferdinand de Castille - The Bastouns, maçons

Lever dés potron minet : c'est jour de plantation ! Oh ! pas grand chose : un demi hectare de sauvignon, cépage de plus en plus recherché pour amplifier le caractère sec des vins blancs.
Dés six heures du matin, par temps plus que frais mais ensoleillé, l'équipe de cinq piqueteurs - planteurs est à l'oeuvre. Cinq heures leur suffiront pour achever le travail.
Emmanuel achèvera sa journée en arrosant délicatement chaque pied d'environ cinq litres d'eau. Pressac est devant comme une contradiction : moins les vignes en production recevront d'eau de pluie, mieux ce sera ; plus les jeunes plants en recevront, mieux il vaudra !
Première récolte ? Dans cinq à sept ans... mais tout de suite une première récompense : un biface que nous allons faire authentifier.

Dans l'église de Daignac, un vitrail représente Ferdinand de Castille, né en 1199 à Salamanque, dans la province de Léon, mort à Séville, en Andalousie, le 30 mai 1252, célébré ce jour pour sa sainteté. Pourquoi un tel vitrail dans une si petite église de campagne ?
Ce roi de Castille de 1217 à 1252, par ailleurs cousin de Louis IX, mieux connu sous le nom de Saint Louis, est un de ceux qui contribuèrent le plus à libérer l'Espagne de la présence des Arabes musulmans, action qui ne fut achevée que vers 1492, soit environ un demi siècle après la fin de la "guerre de cent ans"....
Un des effets de cette reconquête du royaume d'Espagne par son souverain fut la relance du pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle, située en Galice, province voisine de la Castille.
La paroisse de Daignac fut un des points d'appui des moines de l'Abbaye de La Sauve pour leur action de défrichement de notre "Silva Major", c'est à dire notre "Grande Forêt".
Cette abbaye qui avait également des possessions en Espagne, accueillit de nombreux pèlerins en route vers Saint Jacques... d'où sans doute ce vitrail.<br>
The Bastouns - www.thebastouns.free.fr - , qui se disent "groupe de rock and roll garage", est en séjour à Pressac au titre de sa vieille amitié avec Emmanuel. Pendant que celui-ci arrosait, The Bastouns ont remonté un des murs d'enceinte qui s'était effondré sous la poussée malencontreuse d'une voiture au frein à main défaillant... Travail tout en force bien maitrisée et en douceur. Bravo ! Merci !