Le viticulteur est campagnard ... ou il n'est pas !
S'il est, quelles règles doit-il respecter ?
D'abord il échange avec ses voisins et amis non sa production viticole, mais une production "autre" : le pot de confiture est de ce point de vue l'arme quasi absolue.
Déjeuner de délicieux voisinage ce dimanche ; à l'instant de partir, G pioche dans ses réserves deux pots ; ils furent déposés, sans besoin de plus de commentaires, sur la table du salon. Le merci est légèreté.
Ensuite, s'il en est besoin, il propose ses propres remèdes et autres potions. Ce temps de froidure - que la terre et les vignes sont belles quand, comme ce matin, le gel les recouvrent ( moins 4° à Pressac à 10 h 15) - est aussi celui des pituites, des mots de gorge et autres toussotements désagréables. Le devoir de celui qui échappe à l'une ou l'autre de ces misères ou n'en est que peu touché est alors de proposer ce qui dans sa pharmacie est susceptible, de près ou de loin, de contribuer à la guérison, puis, dans les jours qui suivent, de s'assurer téléphoniquement qu'un mieux est survenu... que la guérison est là... ou, malheur des malheurs, qu'une rechute est survenue. Sur la table de la salle à manger, un flacon de... est en attente de départ pour le même voisinage : des fumigations s'imposent !
Enfin, le sujet est plus grave, il ne doit occulter ni la vie, ni la mort : la semaine qui vient de s'écouler, nous avons accompagné en leur dernière demeure l'ancien boucher de notre commune qui mille et une fois nous a servi ainsi que l'ancien prieur de l'abbaye bénédictine de Maylis, dans les Landes ; le Père Emmanuel, de famille paysanne landaise, au fort accent gascon, a orienté plus d'une fois spirituellement le petit groupe d'hommes et de femmes qui se regroupait là pour une "Journée Paysanne", comme il s'en tient plusieurs en France sur une base régionale, chaque fois dans une abbaye : celles-ci ne sont elles pas à l'origine de l'agriculture "moderne", au-delà de lasimple cueillette de l'ère primaire ?
Dans les jours qui viennent, nous ferons de même pour un vieil ouvrier agricole et la mère d'une lignée de viticulteurs, avant d'assister au baptême du petit-fils d'une de nos voisines.
La nourriture, la santé, la peine, la tristesse et la joie : la vie campagnarde absolument.
Demain, retour au vin.
S'il est, quelles règles doit-il respecter ?
D'abord il échange avec ses voisins et amis non sa production viticole, mais une production "autre" : le pot de confiture est de ce point de vue l'arme quasi absolue.
Déjeuner de délicieux voisinage ce dimanche ; à l'instant de partir, G pioche dans ses réserves deux pots ; ils furent déposés, sans besoin de plus de commentaires, sur la table du salon. Le merci est légèreté.
Ensuite, s'il en est besoin, il propose ses propres remèdes et autres potions. Ce temps de froidure - que la terre et les vignes sont belles quand, comme ce matin, le gel les recouvrent ( moins 4° à Pressac à 10 h 15) - est aussi celui des pituites, des mots de gorge et autres toussotements désagréables. Le devoir de celui qui échappe à l'une ou l'autre de ces misères ou n'en est que peu touché est alors de proposer ce qui dans sa pharmacie est susceptible, de près ou de loin, de contribuer à la guérison, puis, dans les jours qui suivent, de s'assurer téléphoniquement qu'un mieux est survenu... que la guérison est là... ou, malheur des malheurs, qu'une rechute est survenue. Sur la table de la salle à manger, un flacon de... est en attente de départ pour le même voisinage : des fumigations s'imposent !
Enfin, le sujet est plus grave, il ne doit occulter ni la vie, ni la mort : la semaine qui vient de s'écouler, nous avons accompagné en leur dernière demeure l'ancien boucher de notre commune qui mille et une fois nous a servi ainsi que l'ancien prieur de l'abbaye bénédictine de Maylis, dans les Landes ; le Père Emmanuel, de famille paysanne landaise, au fort accent gascon, a orienté plus d'une fois spirituellement le petit groupe d'hommes et de femmes qui se regroupait là pour une "Journée Paysanne", comme il s'en tient plusieurs en France sur une base régionale, chaque fois dans une abbaye : celles-ci ne sont elles pas à l'origine de l'agriculture "moderne", au-delà de lasimple cueillette de l'ère primaire ?
Dans les jours qui viennent, nous ferons de même pour un vieil ouvrier agricole et la mère d'une lignée de viticulteurs, avant d'assister au baptême du petit-fils d'une de nos voisines.
La nourriture, la santé, la peine, la tristesse et la joie : la vie campagnarde absolument.
Demain, retour au vin.
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